• L’Etat camerounais a contracté des dettes
• L’entreprise PRIME POTOMAC réclame ses impayés
• La société annonce la rupture de contrat
L’Etat camerounais a des impayés envers ses prestataires. Au rang de ces prestataires, l’entreprise PRIME POTOMAC.
Dans une note officielle en date du 4 mars et dont la rédaction de Camerounweb a copie, l'entreprise PRIME POTOMAC porte à la connaissance de l'opinion publique nationale et internationale, qu'elle a fait part, aux autorités camerounaises du Ministère du Tourisme et des Loisirs (MINTOUL), de son intention de se démobiliser des sites des travaux confiés à PRIME POTOMAC dans la ville de Garoua.
« Cette décision fait suite au refus du MINTOUL, de régulariser les avenants pour le paiement des travaux additionnels, pourtant validés par la Commission de Recette Technique présidée par le MINTOUL », indique la société.
« Il convient de rappeler qu'en 2019, le MINTOUL avait obtenu la résiliation du contrat de PRIME POTOMAC pour l'hôtel LA RENOUE et avait immédiatement recommandé la signature d'un contrat de 23 Milliards Francs CFA au profit d'une société Portugaise, afin que celle-ci achevé des travaux déjà réalisés po PRIME POTOMAC à l'époque à 50% ceci malgré le fait que PRIME POTOMAC réalisait 100% des travaux à 6,9 Milliards Francs CFA, avenants inclus », précise la note.
« En 2020, une décision du Président de la République ordonnait la restitution des sites à PRIME POTOMAC pour achèvement. Cet objectif a été substantiellement atteint pour la CAN 2021. Cependant, le MINTOUL refuse de régulariser la situation de nos avenants, et pénalise ainsi des milliers de fournisseurs et d'employés qui attendent d'être payes par PRIME POTOMAC », déplore l’entreprise.
Face à cette situation totalement incompréhensible, PRIME POTOMAC prend à témoin l'opinion publique nationale et internationale, sur les dangers que pose cette situation regrettable, a conclu la note.