Dans une tribune, Nguelifack Vijilin estime que malgré les intimidations et menace de tout genre, le MRC est resté debout pour les combats à venir. Pour lui, la peur a changé de camp.


IMBRISABLE...DEBOUT MALGRÉ TOUT

Irrecevable, telle fut la seule réponse inique de la justice militarisée au ordre de Yaoundé suite à l'appel interjeté par les professionnels du barreau regroupés autour du collectif Sylvain Soup à la faveur de la défense de nos APs encore incarcérés. Grande fut leur étonnement de voir rire, sourire - plutôt que des larmes attendues - les principaux prévenus, rien de mieux qu'un sourire doublé d'un renouvellement d'allégeance à la Renaissance Nationale et à son illustre leader, pour ces hommes qu'on croyait ainsi briser définitivement ; mais c'est mal connaître à quel niveau, peut-être même à quel degré, le MRC a poussé la conviction politique dans ce pays. Je ne pensais jamais pouvoir un jour défier la toute puissante armée et pourtant je l'ai fait et je referai en cas de nécessité, lorsque mon président le décidera en temps opportun.

Irrecevable, tel fut la même réponse devenue la fameuse formule estampillée Atangana Clément, nous n'en furent pas pour autant défaits, nous poursuivîmes la lutte. C'est toujours le cas.
Sept ans, ils nous les ont donné pour nous décourager, hélas, on s'en moque... Apparemment ils ne savent même pas qui sont les tontinards; des véritables Fedayin (combattants de la liberté) infusés au courage, shootés à la résistance, fanatisés par la renaissance. Tortures, brimades...n'ont pas suffi à faire plier Ma'a Pilon, le crâne fracassée de Mota ne l'a pas fait plié ; l'assassinat de Rodrigue n'a dissuader personne, les concerts interdits de Valsero ont-ils changé quoi que ce soit ? l'emprisonnement de Kamto a-t-il Seulement fait renoncer l'homme, Tchouafa s'est-il renié, Beas, Fogué et tous ces anonymes alors... Bien au contraire, la prison, la torture, la mort ont revigoré la ferveur des ses illustres combattants. Mais, l'incompétence de quatre décennies insiste, elle continue dans la bêtise, dans la sauvagerie.

Une fois qu'on a défié et vaincu la mort, que reste-t-il comme arme au tyran ? Rien, absolument rien, peut-être l'exil ! La prison n'est rien d'autre qu'un lieu construit pour les hommes et non pour les animaux. Que vous restent-ils dans la besace débordante d'imagination de votre cruauté ? Rien du tout, si ce n'est le début de votre fin. Nous triompherons de vous, just wait and see !
Grâce à vous nous avons vaincu la peur, nous avons conquis le courage, la vôtre a, au contraire, changé de camps, la vôtre sue dans vos agissements inhumains et nous ne le savons que trop bien ! 2025 ou avant, nous verrons bien de quel camp se trouve la peur... Maurice Kamto forment des jeunes qui seront capables de prendre le relais ! En attendant, rions leur sur la figure.
Ngvc.