Actualités of Friday, 1 October 2021

Source: www.camerounweb.com

Pour le Syndicat des médecins, il n y a jamais eu de trafic d’organes au Cameroun

L’hôpital central de Yaoundé fait face à des accusations de trafic d’organes L’hôpital central de Yaoundé fait face à des accusations de trafic d’organes

• Réaction du Dr Daniel Mabongo, président par intérim du syndicat des médecins du Cameroun

• Il a réagi suite aux allégations portées par la famille d’un jeune homme

• La direction de l’hôpital central de Yaoundé aussi avait démenti les allégations de trafic d’organe


Depuis quelques jours, l’hôpital central de Yaoundé fait face à des accusations de trafic d’organes humain. Cette affaire a provoqué des remous jusqu’au sommet de l’Etat. L’on a assisté à des manifestations et actuellement, il y a une enquête qui est diligentée pour faire la lumière sur cette ténébreuse affaire et situer les responsabilités. Mais pour le Syndicat des médecins du Cameroun, il n’existe pas de trafic d’organes humains dans les hôpitaux camerounais. Cette réaction vient jeter encore un pavée dans la marre et va certainement provoquer d’autres réactions notamment auprès des familles qui portent les accusations.

Reçu ce matin sur ABK radio, Dr Daniel Mabongo, président par intérim du Syndicat des médecins du Cameroun a tenu à démentir les soupçons de trafics d’organes qui entachent la réputation des hôpitaux camerounais notamment l’Hôpital central de Yaoundé. « De mon expérience professionnelle je n’ai jamais entendu parler de trafic d’organes humains dans les hôpitaux , c’est un procès d’intention qu’on est en train de faire au personnel soignant une fois de plus.

D’après ce que j’ai vu et lu il s’agit d’un problème de communication. Une enquête est en cours, attendons les résultats. », a-t-il expliqué.
Pour lui, il s’agit simplement d’un problème de communication entre les protagonistes de cette affaire. « C’est ça qui a suscité des interrogations et même les réactions de ceux qui se sont érigés en médecin. Je pense qu’on devrait mettre sur pied des fiches d’informations sur les différentes pathologies. De cette façon, les malades ont une idée sur ce dont ils souffrent. Ceci leur permet de savoir ce qu’il encourt s’il accepte d’aller au bout du traitement ou pas », a déclaré le médecin.

Pour rappel, la famille d’un jeune homme décédé le 19 septembre accuse le personnel médical d’avoir soustrait certaines parties du corps du défunt. Selon la famille du jeune homme décédé, le corps de leur proche a été délesté de son cœur, de ses reins et de son sexe. Le jeune décédé avait subi une opération chirurgicale au sein de l’hôpital central de Yaoundé.