Selon des sources, le siège de sa formation politique a été pris d’assaut vendredi dernier sous ordre du Sous-préfet de l’Arrondissement de Yaoundé 5.
«Pourquoi Kah Walla a été arrêtée» le 28 octobre dernier ? C’est la question que se pose le quotidien Le Jour dans son édition du 31 octobre 2016. Le journal rappelle que vendredi dernier le siège du Cameroon People Party (CPP) a été pris d’assaut par des policiers armés de matraques, et ce précise-t-il, «sur les ordres du Sous-préfet de l’Arrondissement de Yaoundé 5e». Les forces de maintien de l’ordre avaient pour ordre d’interdire la rencontre et la conférence de presse du mouvement Stand up for Cameroon. C’est donc à la suite d’une altercation que Kah Walla, la présidente du CPP avec 51 autres personnes, a été interpellée et conduites au Commissariat central n°4 à Ekounou à Yaoundé dans la Région du Centre.

Le quotidien rapporte que le Sous-préfet arrivé sur les lieux ce jour a indiqué à Kah Walla et à ses camarades que la rencontre était illégale. L’autorité administrative a souligné que la réunion organisée au siège du CPP n’avait pas été déclarée à la Sous-préfecture comme le stipule la loi. «Le Sous-préfet a poursuivi en demandant aux participants de libérer la salle», raconte Le Jour.

À son tour Kah Walla a tenté d’expliquer qu’il s’agissait d’une réunion d’évaluation des activités de la coalition Stand up for Cameroon. Il s’agit là d’une coalition qui rassemble plusieurs formations politiques parmi lesquelles l’Union des Populations du Cameroun (UPC) faction des fidèles, le CPP et le parti Univers.

Toutefois, le journal rapporte qu’à en croire certaines sources, les personnes interpellées ont été relaxées le même jour après 21 heures. Les militants affirment que certains d’entre eux ont été mis en cellule. «Seule Kah Walla a été entendue aux renseignements généraux à Nlongkak».