Actualités of Tuesday, 4 April 2017

Source: jeune afrique/cameroon-info.net

Pourquoi les Bamilékés se tiennent à distance du pouvoir?

Enquete de Jeune Afrique: Les Bamilekes (Avril 2017) Enquete de Jeune Afrique: Les Bamilekes (Avril 2017)

Le saviez-vous ? Les personnalités Bamilékés Marcel Niat Njifenji et Jean Nkuété considèrent Paul Biya comme leur frère, un homme d’affaires qui s’était engagé à soutenir Albert Dzongang a repris les 10 millions de FCFA qu’il avait donnés à l’opposant pour sa campagne lorsque le riche donateur a su qu’il se présentait contre Paul Biya, son champion…

Voilà qui résume la relation entre les leaders ou dignitaires Bamiléké. Ces révélations sont le fait de Jeune Afrique. L’hebdomadaire panafricain paraissant à Paris publie dans son édition numéro 2934 en kiosque cette semaine.

Le journal de Béchir Ben Yahmed consacre aux élites de la région de l’Ouest une enquête intitulée « que veulent (vraiment) les Bamilékés » ?

Le journal évoque par exemple le cas de Paul Fokam Kammogne le Pdg du groupe Afriland First Bank qui « refuse d’obéir à une quelconque injonction de se déclarer pour l’aventure présidentielle, en particulier en tant que « personnalité Bamilékée nantie », lui qui revendique un profil international ».

André Siaka, l’ancien directeur général des Brasseries du Cameroun fait partie de ces élites de l’Ouest que certains aimeraient voir briguer la magistrature suprême. Mais lui ne se montre pas intéressé, apprend-t-on.





Ces réactions seraient la conséquence d’une crainte de représailles. C’est qu’explique l’opposant Célestin Djamen pour qui « désigner une tête qui dépasse, c’est la jeter en pâture. » De bonnes âmes leur recommandent de ne pas descendre dans l’arène – ils auraient trop à perdre –, mais de se poser en faiseurs de rois ».

Selon Jeune Afrique, les régimes successifs qui ont gouverné le Cameroun se sont appuyés sur les Bamilékés. Le journal cite Enock Kwayep, Samuel Kame et Victor Kamga pour le président Ahmadou Ahidjo.

Jeune Afrique donne la parole à des non-Bamilékés comme Fabien Eboussi Boulaga, Daniel Etounga Manguelle et le Bamiléké Ambroise Kom qui estime que son peuple a été exclu du champ du champ politique en premier lieu par l’empire colonial parce que considéré comme rebelle.