Actualités of Monday, 14 March 2022

Source: www.camerounweb.com

Préparation de l'après Biya : vers la création de 3 nouvelles régions

Il s’agit de la Région du Mbam, la Région du Noun et le Région de la Sanaga maritime Il s’agit de la Région du Mbam, la Région du Noun et le Région de la Sanaga maritime

• Les autorités camerounaises veulent créer trois nouvelles régions

• L’information a fuité

• Il s’agit de la Région du Mbam, la Région du Noun et le Région de la Sanaga maritime.


L’ouverture le 11 mars de la première session ordinaire de l’année à l’Assemblée nationale relance les débats sur une éventuelle modification de la constitution avec la création d’un poste de vice-président. Ce portefeuille taillé sur mesure permettra selon des sources proches du régime d’organiser l’après Biya sans passer par les urnes. De son côté le politologue et lanceur d’alerte David Eboutou révèle un autre projet de création de trois nouvelles régions. Ce redécoupage, selon ses explications aurait des visées électoralistes.
‘’ Il se susurre l'idée d'un éclatement de certaines régions. On pourrait passer de 10 à 13 régions dans les mois à venir. Les 03 nouvelles régions pourraient être : La Région du Mbam, la Région du Noun et le Région de la Sanaga maritime. Mais mon petit doigt me dit que c'est pour des fins électoralistes. Mieux on émiette et plus on contrôle le résultat final !’’, explique-t-il

Les hommes d’Amougou Belinga

Selon les révélations du journal Info Matin proche de l’homme d’affaires Amougou Belinga, un projet de loi portant création de poste de vice-président sera déposé sur la table des députés durant cette session ordinaire du mois de mars. L’information, si elle est confirmée acterait le projet de modification de la constitution et la préparation d’une succession gré à gré à la tête du pays.

'' Sauf changement, un projet de loi portant création entre autres, d'un poste de vice-président de la République chargé de gestion des task forces sera déposé à la chambre basse au cours de cette session de mars. Au regard du '' job description, il est facile de deviner la personnalité à qui ce précieux fauteuil est réservé’’, écrit le journal.

‘’Ce journal ne peut pas sortir ça pour rien’’, réagit le journaliste et lanceur d’alerte Remy Ngono dans son émission ‘’Les Dossiers noirs du samedi’’ sur sa chaîne Youtube. Il est convaincu que ce n’est pas anodin le fait que ce soit un média proche d’Amougou Belinga.

Quelques jours plus tôt, l’activiste Calibri Calibro avait également évoqué l’intention des barons du régime de procéder à la modification de la constitution. ‘’ "La modification de la constitution Camerounaise est en cours de téléchargement pour la nomination d’un 'Vice président' en vue d’une passation de pouvoir de gré à gré. Le cartel de Yaoundé et sa milice manœuvrent en coulisses pour se maintenir au pouvoir une fois de plus, même après Paul Biya. Le choix du successeur du tyran dictateur Paul Biya est déjà fait et validé par Le cartel et l’ensemble de la milice. Celui-ci aura pour rôle de continuer les œuvres du système sous les ordres du grand maître, en convalescence dans son village, en attendant son départ éternel’’, avait-il déclaré.

Maurice Kamto

Déjà en 2021, Maurice Kamto avertissait le régime Biya contre toute tentative de vouloir procéder par une succession gré à gré à la tête du Cameroun. «L’ère des nouveaux dirigeants est arrivée pour notre pays», a lancé l’homme. Au moment où, même si de nouveaux appels sont lancés par des caciques du pouvoir à l’intention de Paul Biya afin que l’homme brigue un nouveau mandat à la tête du pays en 2025. Et même si au sein du sérail, l’on envisage de plus en plus l’après Biya, il reste que les pontes du régime n’ont pas le courage de l’évoquer officiellement. Toujours est-il que de plus en plus, des voix s’élèvent pour dénoncer un «complot» ourdi par l’entourage et les collaborateurs du présent Chef de l’État qui serait trompé par les siens. «Personne ne l’a obligé à continuer de vouloir rester au pouvoir », réagit Maurice Kamto qui accuse Biya d’être responsable des malheurs des Camerounais.