Actualités of Thursday, 8 September 2022

Source: www.camerounweb.com

Présidence de la République : une institution salie par des guéguerres intestines

Palais d'Etoudi Palais d'Etoudi

Cela est désormais un secret de polichinelle, l'ambiance qui règne au sein des institutions et par ricochet autour des personnes qui en sont le nœud gordien est une réalité indiscutable. Cela se justifie par les nombreuses titrailles de presse, cette dernière qui se donne à coeur joie pour faire part à l'opinion des nombreuses bagarres et chamailleries qui ont pignon sur rue entre ses hautes personnalités devenues des personnages. La preuve, même à la présidence de la République, considérée comme un lieu sacré, on assiste à des luttes de pouvoirs et même des calomnies.

À moins de trois ans de la fin du mandat du président de la République du Cameroun, on est déjà dans des bagarres de positionnement au sein de l'appareil de décision. Cette situation qui est regrettable à tout point, porte un sérieux discrédit sur la manière avec laquelle la transition se fera au Cameroun. On l'est en droit de s'interroger sur la moralité de ceux qui seront appelés à diriger ce pays. Dans une de ses parutions, le journal du feu Puis Njawé le Messager revient avec une certaine emphase sur la guerre des tranchées qui a lieu entre Georges Ewané et le directeur du cabinet civil de la présidence de la République Samuel Mvondo Ayolo. En effet, selon les faits décris dans le journal, le sieur Ewané est accusé d'être un "judas" qui sur approbation de Ferdinand Ngoh Ngoh , le secrétaire général de la présidence de la République a diabolisé Mvondo Ayolo et traité Atangana kouna et Amougou Belinga de profanateurs de la présidence. Faire étalage d'un tel manque de convivialité, empreint de rapports visiblement tendus entre les collaborateurs du chef de l'État n'est-il pas la preuve formelle qu'il y'a déjà péril en la demeure ? Dès batailles de chineurs qui se dévoilent déjà à demi-mots au grand jour avec une telle antipathie est la preuve palpable et indéniable qu'au sein de cette haute et respectable institution qu'est la présidence de la République règnent la diffamation, la perplexité voire la diabolisation.