Dans un article récemment publié sur www.camerounweb.com et titré « Mourir au pouvoir : le chef de l'Etat fatigué urine sur lui-même en public (vidéo choc) », la rédaction a porté à la connaissance des lecteurs que le président du Soudan du Sud a ouvert inconsciemment son vessie là où il ne fallait pas le faire.
Des journalistes présents au moment des faits ont capté l’instant humiliant. Rapidement, la vidéo a fait le tour des réseaux sociaux et beaucoup de médias dans le monde l’ont relayée.
Il s’agit de Salva Kiir qui est né en 1951 à Bahr el-Ghazal. Militaire de carrière, il est le président de la République du Soudan du Sud depuis 2011.
La plateforme Telegram dont nous avions eu l’information, a écrit : « Vidéo choc au Soudan du Sud alors qu'une vidéo montre le président Salva Kiir uriner par inadvertance. Ľincident s'est produit lors du lancement de la route Juba – Terekeka. On le voit avoir l'air inconscient, ne le remarquant qu'après avoir terminé ».
Quelques jours après cette information devenue virale, on apprend que l’auteur de la vidéo a été retrouvé mort. C’est le média nations-time.com qui révèle la triste nouvelle, cité dans la foulée par nos confères de Togotimes.
« Des informations qui inondent internet révèlent que certains journalistes qui ont couvert l’événement d’Etat au Soudan du Sud où le président Salva Kiir Mayardit a fait pipi sur son pantalon lors d’une récitation de l’hymne national ont disparu un par un. Des rapports affirment également que certains ont été retrouvés morts », écrit nation-times.com.
Avec une photo à l’appui, le média confirme que le journaliste qui a capturé le pantalon mouillant du président du Soudan du sud a été retrouvé pendu dans une chambre.
Dans la suite de l’intervention, le média cité précise : « Annonçant la nouvelle sur son compte Twitter, un ancien candidat à l’Assemblée législative d’Afrique de l’Est et ancien journaliste du Kenya, Bukyana Julius, a révélé ce développement de l’affaire au Soudan du Sud, affirmant que tous les journalistes présents lors de l’événement d’Etat avaient été torturés après avoir rendu compte de l’événement ».
C’est un nouvel acte condamnable qui met à rude épreuve la liberté d’expression dans les pays africains. Des journalistes ayant couvert un évènement qui a montré l’incapacité physique du chef de l’Etat et qui disparaissent les uns après les autres pendant que d’autres meurent, c’est tout sauf une simple coïncidence.