Une nouvelle brouille est en gestation entre Maurice Kamto et Cabral Libii. Sans le nommé, le président du PCRN a fait une récente publication sur les réseaux pour exprimer sa joie d’apprendre que le MRC a revu sa copie par rapport aux inscriptions sur la liste électorale. Pendant longtemps, Maurice Kamto avait fait de la reforme du code électoral son principal objectif. Son parti avait d’ailleurs boycotté les élections législatives et municipales de 2020.

Désormais il rejoint le PCRN qui a toujours encouragé les populations à s’inscrire massivement sur les listes électorales. En effet lors de son dernier meeting à Douala, Maurice Kamto a invité les Camerounais en âge de voter à s’enregistrer auprès d’Elecam dès le 03 janvier. Pour Cabral Libii, c’est le début de la sagesse dans le camp du MRC.

« Je félicite la volte-face des derniers acteurs réfractaires à l’inscription sur les listes électorales. Leur changement d’approche est empreint de sagesse. Si tout le monde nous rejoint, ensemble nous atteindrons l’objectif de 11 millions d’inscrits avant 2025″, a indiqué le député Cabral Libii.
La position précédente du Maurice Kamto avait créé des tensions au sein de son parti. Aujourd’hui, l’avocate Me Michèle Ndoki compte bien prendre la tête du parti.

Au moment où le leader de son parti est au cœur d’une polémique après sa visite controversée au Palais de l’Unité, Ndocki réaffirme son ambition pour la prochaine élection présidentielle de 2025 et se présente comme l’alternative crédible pour son parti et le pays.

« La convention du Mouvement pour la renaissance du Cameroun sera organisée au mois de novembre prochain. Elle sera l’occasion pour nous tous de prendre nos responsabilités. J’ai annoncé au mois de juin dernier, ma candidature à la présidence du parti. Je la confirme aujourd’hui. », a-t-elle déclaré.
Selon Michèle Ndoki, le Mouvement pour la Renaissance du Cameroun (MRC) a perdu la place qui revient. Elle dénonce implicitement les méthodes du MRC, prône l’ouverture et compte bien redorer l’image du parti.

« Notre parti se voit coller une étiquette injuste et injustifiée de partie ethnocentrée donc de parti incapable de porter les aspirations de l'ensemble des citoyens camerounais. Nous avons besoin d'un parti capable de rassembler les Camerounais qui en ce moment s'isolent et se méfient des uns et des autres... Nous avons besoin de leur montrer un parti ne soit pas vu comme la propriété et l'émanation de quelques uns (…) Je n’ai qu’un objectif : redonner à notre formation politique la place d’alternative crédible au parti au pouvoir, au parti du président Paul Biya ; place qu’elle n’aurait dû jamais perdre ; lui permettre d’aborder avec sérénité et détermination les prochaines échéances électorales. », a -t-elle déclaré.