Il avait annoncé qu'il sera candidat à l'élection présidentielle de 2025, lors du meeting de Nkongsamba. Mais Maurice Kamto laisse désormais la place de candidat du MRC pour 2025 ouverte.
Dans son discours à Mendong le weekend dernier, le président du MRC a envoyé un message très clair à toute personne, membre de son parti, qu'elle occupe une fonction ou pas au sein du parti: "le fait d’occuper tel ou tel poste au sein d’un organe de base du parti ne donne pas automatiquement le droit d’être le candidat du parti à telle ou telle élection étatique".
"Je voudrais féliciter enfin, tout aussi chaleureusement, au nom du Directoire du MRC, toutes les équipes nouvellement élues, des bureaux des Unités au bureau régional, en passant par les bureaux communaux et départementaux. J’adresse toute ma sympathie et mes encouragements aux camardes des listes qui n’ont pas connu le succès cette fois-ci, et qui pour autant ne cherchent pas à mettre le désordre dans le parti dans le Centre 1; qu’ils sachent qu’ils ne sont pas moins méritants, et que le parti compte pleinement sur eux comme sur ceux qui ont gagné les élections pour être toujours plus fort et prêt pour engranger les victoire futures.
Car, comme j’ai eu à le dire, n’oubliez pas, le parti n’est pas la propriété de ceux qui ont gagné les élections. Les vainqueurs doivent savoir rassembler, être des animateurs ouverts, tolérants, à l’écoute de tous les militants. C’est pourquoi j’engage tous les responsables des organes de base élus à ouvrir grands leurs bras aux Amis politiques dont les listes de candidatures ont perdu le scrutin à l’issue de la compétition électorale. Le Directoire de notre parti y attache le plus grand prix.
Je saisis cette occasion pour rappeler ce que j’ai dit ailleurs : le fait d’occuper tel ou tel poste au sein d’un organe de base du parti ne donne pas automatiquement le droit d’être le candidat du parti à telle ou telle élection étatique; les investitures de nos candidats se feront par des instances désignées à cette fin par le parti, en fonction de la capacité des uns et des autres à nous ramener la victoire. Car quels que soient ceux qui gagneront, c’est le parti tout entier et chacun de ses militants qui auront gagné", a déclaré Kamto dans son discours.
On camp d'en face, c'est-à-dire le RDPC, la détermination est toute aussi forte. On a clairement deux courants qui semblent s'opposer, mais savent se mettre ensemble pour conserver le pouvoir.
Il y a d'abord les Biyayistes qui ne voient personne d'autre diriger le Cameroun à part Biya et ensuite, il y a les Franckistes qui demandent clairement que le chef de l'Etat soit remplacé par son fils aîné Franck Emmanuel Biya.