Actualités of Friday, 3 June 2022

Source: www.camerounweb.com

Présidentielle 2025 : premier face à face virulent entre Maurice Kamto et Paul Biya

Le MRC ne veut pas remplacer le RDPC Le MRC ne veut pas remplacer le RDPC


• Paul Biya et les opposants font face à un défi historique

• Remporter l’élection présidentielle de 2025

• Le MRC croit en ses chances si les conditions de transparence sont réunies

L’élection présidentielle de 2025 est dans toutes les têtes au Cameroun. Pour les parties de l’opposition, le vrai défi consiste à trouver la solution idoine pour rendre possible l’alternance tant souhaitée par le peuple. Du haut de ses quatre-vingt-neuf (89) ans, le chef de l’Etat ne sera pas facile à vaincre s’il décide de se représenter. Mais pour les opposants, la formule « à cœur vaillant rien d’impossible » fait foi.

Roger Justin Noah, le Secrétaire général adjoint du Mouvement pour la renaissance du Cameroun (MRC), parti dirigé par Maurice Kamto, a été reçu jeudi le 02 juin 2022 dans l’émission "Le Grand Salon" sur les antennes de la télévision du monde (LTM). Il a livré quelques stratégies que doit utiliser l’opposition pour que chaque partie soit gagnante en 2025.

Le MRC ne veut pas remplacer le RDPC. Le MRC veut faire renaitre le Cameroun. Parce que notre pays est aujourd’hui dans une phase très critique. Nous sommes passés d’un pays à revenu intermédiaire à un pays pauvre très endetté. Cela veut dire que nous avons au Cameroun aujourd’hui, plus de pauvres qu’avant. Au Cameroun aujourd’hui, l’injustice sociale va grandissant.

Il n’y a qu’une partie de nos concitoyens qui s’approprient tous les biens du pays alors que la masse croupie dans la misère totale. Il suffit de faire un tour dans les quartiers pour voir la misère humaine dans laquelle vive les camerounais. Nous voulons donner un nouveau départ à ce pays. Modifions le Code électoral. Organisons des élections crédibles à Mvomeka, Maurice Kamto gagne ces élections...


Biya cloué au pilori pour avoir subventionné le Hadj 2022

Face aux nombreuses plaintes de la communauté musulmane par rapport au coût élevé du prix du Hadj, le président de la République Paul Biya a décidé de les aider en mettant à leur disposition une enveloppe d’un milliard de francs CFA. L’annonce a provoqué de l’indignation chez certains citoyens qui y voient un gaspillage de deniers publics.

Mardi le 31 mai 2022, le Secrétaire général de la présidence de la République (SGPR) Ferdinand Ngoh Ngoh a communiqué : « J’ai l’honneur de vous faire connaître que dans le souci de permettre la participation d’un grand nombre de pèlerins camerounais au Hadj 2022, monsieur le président de la république a décidé d’accorder une subvention d’appoint de FCFA 1.000.000.000 (un milliard de francs CFA) à la Commission nationale du Hadj. Le Ministre des Finances a été instruit de mettre ladite somme à votre disposition. Vous voudrez bien me rendre compte de vos diligences, pour la très haute information du chef de l’état ».

D’abord, pour le journaliste Auréole Tchoumi, « ce n’est pas à Paul Atanga Nji qu’il revient de communiquer sur l’augmentation des prix en Israël, il n’est pas ministre israélien des Affaires extérieures ou Ambassadeur d’Israël au Cameroun. Qu’il permette à une commission mixte de faire un travail consensuel et déterminer un prix qui arrange tous les fidèles musulmans ».

Ensuite, « un milliard de francs CFA pour soutenir le tourisme et l’économie de l’Etat d’Israël, c’est un scandale. Ce geste prouve que monsieur Paul Biya n’est doté d’aucune vision et dirige le pays sans véritable ambition. Quid du tourisme camerounais ? De l’artisanat ? De la culture ? Il y a mille secteurs qui attendent le milliard de francs dans ce Pays. Hélas ! ».

Puis après, l’homme de média a également ajouté : « Les musulmans sont nobles et savent de façon intrinsèque que le Hadj est destiné aux fortunés. Monsieur Paul Biya devrait orienter le milliard du peuple ailleurs. Les musulmans demandent une réduction du prix du Hadj, pas une subvention présidentielle. Paul Biya doit respecter la laïcité en permettant aux citoyens d’assumer leurs choix religieux. Un peu financer l’agriculture et les secteurs porteurs de développement. Il ne finance pas la religion et les activités religieuses. C’est un infantilisme dont on peut aisément se passer en République ».