Actualités of Thursday, 21 September 2023

Source: www.camerounweb.com

Présidentielles : Louis Paul Motaze est-il un candidat sérieux devant Ngoh Ngoh, Franck Biya et Samuel Eto'o ?

Cette approche est toujours d'actualité ? Cette approche est toujours d'actualité ?

Alors que dans l'opinion camerounaise des rumeurs vont bon train concernant une entrée dans la course à la succession de Paul Biya, de son argentier et ministre des finances, Louis Paul Motaze, il convient de se poser la question de savoir si Louis Paul Motaze est-il un candidat sérieux à l'Après Biya ?

D'ailleurs, en début d'année, Jeune Afrique avait déjà donné son avis.

« Louis-Paul Motaze peut-il s’imposer comme la figure principale de ce « clan du Sud » ? En réalité, ce dernier est plus divisé qu’il y paraît. Le ministre n’entretient en effet que des rapports cordiaux avec Samuel Mvondo Ayolo, et ce dernier – fils d’enseignant comme lui – n’hésite pas à lui contester le statut de chef politique du département. En outre, Louis-Paul Motaze et Franck Biya ne sont pas particulièrement proches. Cousins, ils ne se fréquentent que peu aujourd’hui. « L’unité du clan du Sud n’existe que dans une seule situation : quand il faut s’opposer à Ngoh Ngoh », sourit un ami du ministre.

Doit-il donc chercher ses atouts ailleurs que dans le sud du pays ? Il pourrait en tout cas compter sur l’influence de Laurent Esso, le ministre de la Justice, qui s’oppose lui aussi farouchement à l’ascension de Ferdinand Ngoh Ngoh et fait figure de protecteur de Jean-Pierre Amougou Belinga. « Le secrétaire général est la clé de cette guerre des clans. S’il pousse ses rivaux à s’unir, Louis-Paul Motaze pourrait en profiter », glisse un habitué d’Etoudi. D’autant que le locataire des Finances a en main un autre atout : son mariage avec Aïcha, une musulmane native de l’Extrême-Nord, région cruciale en matière électorale »
écrivait à l'époque le média panafricain.

Cette approche est toujours d'actualité ?

Le 05 septembre, le président Paul Biya a instruit la mise sur pied d’un comité interministériel ad hoc chargé de conduire le processus de rachat des 51% des parts de Eneo que détient le fonds britannique Actis qui n’a cessé de manifester son envie de départ.

A en croire Ben Batana, journaliste camerounais, le fait curieux dans le casting présidentiel est le positionnement du ministre des Finances qui présidera ce comité. En replaçant Louis Paul Motaze au centre du jeu, Paul Biya renouvelle sa confiance et s’inscrit dans une certaine continuité. Le Wait-and-see s'impose alors.