À peine élu président du Social Democratic Front (SDF) lors du dixième congrès du parti d'opposition la semaine dernière à Yaoundé, Joshua Osih se projette déjà vers l'avenir politique du Cameroun. Alors que la succession du président Paul Biya est au cœur de toutes les conversations au Cameroun, les partis d'opposition se mobilisent en prévision des élections présidentielles de 2025.

Osih, désormais à la tête du parti fondé par feu Ni John Fru Ndi, affirme que le SDF détient la clé pour sortir le Cameroun de la situation actuelle. Dans une déclaration à Polycarpe Essomba de RFI, il a lancé un appel fervent à l'alternance politique dans le pays. Selon lui, une victoire de l'opposition en 2025 est non seulement possible, mais également impérative pour délivrer le peuple camerounais.

« Nous avons remporté l'élection de 1992 qui nous a été volée. Maintenant, si nous avons gagné en 1992, nous pouvons encore gagner en 2025. Nous ne sommes pas loin de là. Il faut absolument qu'il y ait une alternance au Cameroun. Il faut délivrer le peuple camerounais. Il faut absolument un agenda social-démocrate au Cameroun, le SDF est la réponse », a déclaré Osih, soulignant ainsi la détermination de son parti à proposer une voie nouvelle et progressiste pour le pays.

Les commentaires de Joshua Osih reflètent l'optimisme croissant au sein de l'opposition camerounaise. Alors que le pays se prépare à une période électorale cruciale en 2025, les partis politiques rivalisent d'efforts pour présenter des visions convaincantes pour l'avenir du Cameroun. Reste à voir comment cette dynamique politique se traduira dans les urnes, alors que les Camerounais attendent avec impatience une transition politique significative.