Actualités of Monday, 26 June 2023

Source: Le Zenith N°543

Prêtre bastonné à la machette : voici l'article du Zenith qui a mis en colère Bamkoui

Il devait alors prendre le vol « Air Bruxelles’’ à 21 heures Il devait alors prendre le vol « Air Bruxelles’’ à 21 heures

La rédaction de CamerounWeb vient d’apprendre la convocation par la SEMIL du Directeur de publication du journal « Le Zenith ». Emile Bamkoui souhaite l’entendre sur un article du journal qui évoque des cas de torture à la SEMIL.

Pour une histoire sans tête ni queue, défiant l’entendement humain et relevant même de la métaphysique, le sous-lieutenant Chiadeu Ngaleu Gilles Romuald, fait souffrir le martyre au père Bouli Ndongo en l’embastillant et en détruisant sa paroisse.

Selon des sources diverses et concordantes, dans la nuit du 1er mai dernier, le père Bouli se rend à l’aéroport de Yaoundé- Nsimalen pour prendre son vol à destination des Etats-Unis d’Amérique, sur invitation de ses fidèles, tous frais payés. Il devait alors prendre le vol « Air Bruxelles’’ à 21 heures tapantes. Au moment de se faire enregistrer, le sous-lieutenant Chiadeu Ngaleu Romuald Gilles, surgit de nulle part et va l’interpeller, et l’enlever au nez et à la barbe des autorités aéroportuaires devant des témoins et autres fidèles ahuris.
« Alors qu’il est drapé de sa soutane, il est raclé par celui-ci qui menace de lui placer des menottes, en disant qu’il est venu l’arrêter sur ordre du colonel Mbamkoui Emile Joël de la Sémil (sécurité militaire, Ndlr). Et ce mandat d’amener, il le fait entrer de force dans son véhicule et démarre en trombe en direction de la Sémil », indique une de nos sources, très au parfum de cette affaire ubuesque. Elle poursuit : « y étant, il le fait fouetter à la machette, sur la plante des pieds, non sans y asperger de l’eau. Il est accompagné dans cette sale besogne par d’autres militaires. Par la suite, il est jeté en cellule. Quelque temps plus loin, il (le sous-lieutenant, Chiadeu Ngaleu Romuald Gilles, Ndlr) vient l’extraire de la cellule à 2 heures du matin et le conduit dans son bureau. Il sort alors son arme et lui dit que c’est lui qui fixe les règles du jeu et que s’il n’obtempère pas, il va le cribler de balles. Il le soumet à un interrogatoire musclé, en lui intimant l’ordre de reconnaitre tout ce qui est couché sur du papier, à savoir : ‘’il enceinte des femmes, il entretient des rapports sexuels avec des fidèles, il est un faussaire’’ ».

Vicaire du Christ

Selon toujours de sources crédibles, chaque fois que le vicaire du christ voulait lui faire entendre raison, il aurait fait usage de la machette pour le fouetter. Face au ton au ton vitriolé et l’arme au poing, le prélat malgré lui se plia à ces injonctions martiales. Il l’aurait renvoyé en cellule non sans en arracher au passage son téléphone portable qu’il se mettra à manipuler à sa guise. L’homme de Dieu aurait passé alors 3 jours, en cellule, soutiennent nos sources, sur ses instructions et ce, sans le moindre repas, encore moins de l’eau à boire et même pas une douche.

« Il sort du trou 3 jours plus tard, à la seule condition qu’il ne mette plus pied à la paroisse de Lada où il est la curée depuis des lustres. c’est sur ces entrefaites qu’il le contraint de rédiger une note sur laquelle, le prêtre doit écrire et signer qu’il ne mettra plus ses pieds à l’église et le met dans la coercition de reconnaitre des paiements d’argent des individus de mauvaise foi qui avaient tenté d’arnaquer sous prétexte qu’ils étaient des facilitateurs de l’obtention du visa. Par la suite, le sous-lieutenant Chiadeu Ngaleu Gilles Romuald aurait exigé qu’il fasse une reconnaissance de dette à hauteur de 1.300.000fcfa pour ‘ces arnaques’ », confie de façon disserte, les yeux embués de larmes une source ayant requis l’anonymat. Une autre va plus loin : « pendant qu’il manipulait son téléphone, il a demandé que pour que le prêtre soit élargi, il faut délier les cordons de la bourse pour le désintéresser, par la suite, à hauteur de 2 millions de F CFA. C’est ainsi qu’un montant de près de 900 mille F CFA lui a été versé venant d’un chrétien depuis les USA, un officier militaire et deux sous-officiers de gendarmerie. Il percevra d’abord 500.000fcfa. Somme remise devant le père Bouli Ndongo. Ensuite, il va encore exiger un versement de 400.000fcfa.

Ce qui fut fait, Illico presto. Le prêtre sera alors soumis à la torture assortie des taches des plus humiliantes (vider les poubelles, laver les bureaux, transporter du sable et du gravier, nettoyer les toilettes chaque matin, ramasser les bouts de papier dans la cour, en recevant au passage des propos injurieux, du genre : ‘faux-prêtres’ et ce, pendant 5 jours. C’est en ce moment que le père Bouli entend dire que le sous-lieutenant raconte à qui veut l’entendre que c’est lui qui a détruit son foyer (sic)». Choses compliquées Pour la petite histoire et de sources diverses et concordantes, c’est en 2015 que le père Bouli Ndongo fait la connaissance du sousl i e u t e n a n t Chiadeu Ngaleu Gilles Romuald, alors qu’il est encore, sergent-chef à travers sa bellemère prénommée Marie, qui a ses habitudes à la paroisse de Lada pour des séances de prière. Elle aurait posé le problème de sa fille qui est mariée alors avec Shiadeu Ngaleu Gilles Romuald depuis pas mal d’années et qui n’est jamais tombée enceinte, Nonobstant tous les soins intensifs dans les hôpitaux. Elle soupçonnait, alors, selon nos sources, ‘’leur beau-fils’ d’être dans les choses compliquées au regard de ce que sa fille leur avait confié.

C’est ainsi que, des mêmes sources, le père Bouli Ndongo les soumettra à une prise en charge spirituelle mâtinée des séances de prière, des prises des sacramentaux, le tout, dans le but d’implorer la grâce de Dieu. Il s’avère donc qu’au cours d’une séance de prière devant les deux familles, le sergent-chef serait tombé de tout son long et aurait de facto refusé de continuer l’exercice. Selon toujours nos sources, « il est à noter que son épouse avait déjà quitté le foyer face à la tension vive qui y régnait et se réfugia chez tante Denise à Douala ». Notre source poursuit : « Deux semaines plus loin, une rencontre a lieu dans la capitale économique pour convaincre le beau-fils afin qu’il accepte de continuer le traitement spirituel. Le niet est catégorique. La belle-famille engage alors la procédure de divorce avec la bénédiction de l’épouse. Celui-ci est rapidement prononcé. Durant la procédure de divorce, elle se rendra chaque week-end à Yaoundé chez le prêtre Bouli Ndongo, flanquée de sa maman et quelques fois, avec des sœurs, question de prendre les sacramentaux. C’est ainsi qu’elle fera la rencontre d’un autre homme à Douala avec lequel, elle a déjà … 03 enfants. Comment dès lors comprendre que des années plus loin, (8 ans après) M. Chiadeu Ngaleu Gilles Romuald, devenu sous-lieutenant, accuse le prêtre (père Bouli Ndongo Ndlr) d’être comptable des troubles dans son foyer et lui fait souffrir tout ce martyre ? Parlant de la paroisse de Lada, le prêtre a fait entendre au sous-lieutenant, pendant la torture que M. Abada Christophe, qui avait fait don à l’église en 2019 et la paroisse fut construite par les contributions des chrétiens. Et durant l’absence du prêtre, (en formation pendant 1 an) le même Abada Christophe en a profité pour faire don, de cette paroisse à la communauté catholique romaine.

A son retour, père Bouli Ndongo, le curé de ladite paroisse, saisira l’archevêque métropolitain Jean Mbarga pour lui faire savoir que cette paroisse a été construite par les orthodoxes et le père Bouli Ndongo lui présenta les preuves juridiques. Un problème qui défraya la chromique et le métropolitain rétrocéda cette église aux orthodoxes en 2022, car une procédure avait été ouverte à la Drpj avec les auditions des Abada et tout le saint-frusquin. Alors que la procédure suit son cours et pendant que l’église orthodoxe reprend la paroisse pour remettre les choses à jours, M. Abada (encore lui) va revendre cette paroisse et un terrain mitoyen à un originaire du Nord-Ouest », souligne à grands traits, une de nos sources, elle continue dans la même lancée : « De but en blanc, la Drpj sera saisie et le mettra en garde-àvue. Il rédigera alors un engagement sur l’honneur et de bonne foi. Il décide alors de ne plus troubler la tranquillité de la communauté chrétienne de cette paroisse. C’est ainsi qu’il sera remis en liberté. Une fois libre, il entrera en contact avec le sous-lieutenant Chiadeu Ngaleu Gilles Romuald à l’effet de déposer une plainte à la sécurité militaire (Semil Ndlr).

C’est ainsi que le sous-officier Chiadeu fera tout ce qui est humainement possible pour que l’enquête lui soit confiée, alors qu’il n’a pas qualité, car n’étant ni agent de police judiciaire (Apj, Ndlr) encore moins, officier de police judiciaire (Opj, Ndlr). Il n’est qu’un militaire de l’armée de terre, qui s’occupe de la transmission à la Semil (sécurité militaire, Ndlr) » qui pis est, « pendant l’incarcération du prêtre, le sous- lieutenant Chiadeu Ngaleu Gilles Romuald saute sur l’occasion pour se rendre à la paroisse de Lada et déclare à hue et à dia que c’est sur ordre du colonel Mbamkoui, ce qui est faux. Il ordonne de raser l’église. Les tables-bancs sont jetés par-dessus bord. Cette paroisse en un temps record devient un champ de ruines par la force des poignets d’Abada, ‘’ le nouveau propio ‘’ et autres. Prêtres, évêques orthodoxes, iront comme un seul homme, à la rencontre du colonel Mbamkoui et le sous-lieutenant s’arrangera pour que ce beau monde ne rencontre pas le patron de la Semil.

Dès lors que le colonel Mbamkoui sera au parfum de la garde - à -vue du prêtre, il ordonne illico presto sa libération (sic)» Tout ce fratras se fait sans huissier, ni une ordonnance de justice. Et une autre source de conclure : « le sous- lieutenant Chiadeu Ngaleu le sort de cellule et le reconduit dans son bureau et va rédiger un message sur lequel, il est écrit que le prêtre sera déféré à la gendarmerie pour :’usurpation de l’ordre religieux et usage de faux’. Le père Bouli ndongo lui demande s’il n’est pas prêtre. Il lui rétorque’’ c’est le motif’. Ce document est donc signé par PO (souslieutenant) et non par le colonel Mbamkoui encore plus, pas de voiture d’escorte, pas de cachet et ce, après le départ du boss. Il lui dira par la suite, qu’il va le libérer en catimini, à l’insu du haut gradé de l’armée. Mais, il retient paradoxalement son passeport. Il le libère en lui disant de ne plus jamais se présenter à la Drpj. Encore moins au tribunal de Mfou, pour évoquer le problème de la paroisse de Lada car, dira-t-il, le colonel Mbamkoui a donné l’ordre que s’il entend encore que le prêtre ose aller à Lada ou ailleurs, il sera encore arrêté et le réduira au silence total. Il demande au père Bouli Ndongo de ne plus faire le moindre signe de vie. Les Abada et autres ne doivent plus être au courant de son existence (resic) » Affaire à suivre.