Actualités of Tuesday, 16 August 2016

Source: cameroon-info.net

Près de 3000 CNI abandonnées à Nanga-Eboko

L'ancienne carte nationale d'identité au Cameroun L'ancienne carte nationale d'identité au Cameroun

Les postes d’identification de la ville de Nanga-Eboko débordent de cartes nationales d’identité toutes neuves. Il y en a près de 3000 dans cette localité du Département de la Haute-Sanaga, dans la Région du Centre. Elles attendent leurs propriétaires depuis de longs mois. Même la sensibilisation menée par les responsables de la police locale depuis un bon moment ne les a pas fait accourir comme à l’époque où il fallait se faire identifier.

«Ça émane de la période de gratuité. Nous en avons fait état même jusqu’au fin fond des villages. Nous sommes allés identifier les populations en compagnie même des autorités administratives. En rentrant, nous avons envoyé les dossiers à Yaoundé. Les trois quarts des dossiers ont été traités. C’est vrai que le travail a été harassant au niveau de la direction. Qu’à cela ne tienne, nous avons eu beaucoup de cartes. Maintenant donc, ces populations qui nous assaillaient par rapport à cette même gratuité ne passent plus retirer leurs cartes dans les postes d’identification», explique au micro de la télévision Canal 2 International un responsable en charge de l’identification dans le Département de la Haute-Sanaga.

L’on apprend par ailleurs que les populations ne vont plus chercher leurs cartes parce que fatiguées d’y aller et revenir les mains vides. Il se pourrait que les rendez-vous qui leur avaient été donnés fussent en fin de compte inutiles. L’autre explication à cet abandon serait l’exode rural. Partis vivre en ville désormais, les propriétaires abandonnaient leur pièce officielle. Alors que l’on parle de plus en plus de pièces d’identité à la technologie rénovée, avec un système de sécurité affiné, certains détenteurs des cartes actuellement en circulation pensent déjà à s’en faire établir de nouvelles. Ce que leur déconseille un responsable de poste d’identification. Il leur demande plutôt d’attendre que la période de validité de celle qui vient d’être confectionnée expire.