7744 personnes fuyant les attaques de la secte islamiste Boko Haram attendent de trouver un lieu de recasement à Kousseri, une ville de la Région de l’Extrême Nord proche du Tchad.

Ils sont, selon la Croix rouge camerounaise qui était à leur chevet hier, dimanche 30 août 2015, des camerounais pour la plupart, « chassés de leur sol par des extrémistes sans foi, ni loi de Boko Haram ».

« Ces compatriotes sont devenus des réfugiés dans leur propre pays, errant dans la nature sans domicile fixe », regrette les responsables de cette organisation humanitaire. Ces déplacés auraient pour la plupart fui leurs villages respectifs depuis plusieurs mois et seraient abandonnés à eux-mêmes.

« Nous demandons au gouvernement de nous aider, ainsi qu'aux organismes humanitaires, car notre situation est difficile. Nous ne savons pas si nos enfants vont aussi aller à l'école comme le reste des enfants », se plaignent certains d’entre eux, rencontré par l’agence de presse APA.

A ces déplacés camerounais, s’ajoutent les centaines de refugiés nigérians qui arrivent tous les jours dans l’Extrême Nord du Cameroun à cause des atrocités de Boko Haram.