Le 16 novembre marquait la date limite pour le dépôt des candidatures à la présidence de la Confédération Africaine de Football (CAF). À l'issue de ce délai, il est désormais certain que Patrice Motsepe, l'actuel président, sera reconduit sans opposition pour un nouveau mandat à la tête de l'institution.

Pendant plusieurs mois, des rumeurs persistantes laissaient entendre que Samuel Eto'o, actuel président de la Fédération camerounaise de football (Fécafoot), se préparait à briguer le poste de président de la CAF. Selon des informations rapportées par Camfoot.com, l’ancien attaquant vedette nourrissait effectivement cette ambition, encouragé par ses alliés issus de l'exécutif précédent. Le soutien d'Ahmad Ahmad, ancien président de la CAF, ainsi que d'autres influents du football africain, semblait lui garantir une solide base de soutien.

Toutefois, après avoir consulté plusieurs conseillers et étudié les règles en vigueur, Eto'o a réalisé que sa candidature ne pouvait être validée. Les nombreuses affaires juridiques le concernant, ainsi que les condamnations pour des questions d’éthique, compromettaient toute possibilité de briguer la présidence de la CAF. Bien que la décision ait mis du temps à être acceptée, plusieurs interventions ont finalement convaincu Samuel Eto'o de renoncer à ce rêve. Il a ainsi choisi de préserver sa dignité, un choix que certains estiment inhabituel pour l’ancien "Pichichi" de la Liga espagnole, réputé pour sa détermination et son intransigeance.

Avec le retrait d’Eto’o, Patrice Motsepe sera donc réélu par acclamation, consolidant sa place à la tête de la CAF pour un second mandat. Ce nouveau chapitre de la direction du football africain pourrait bien être le dernier pour l'homme d'affaires sud-africain.