Actualités of Thursday, 14 April 2016

Source: camer.be

Présidentielle 2018: Cet homme veut chasser Biya

Le président de Conscience du Cameroun, Corantin Talla Le président de Conscience du Cameroun, Corantin Talla

Corantin Talla est un des anciens leaders estudiantins des années 1990, exilé depuis 24 ans aux Etats­Unis. Le pouvoir de Yaoundé vient de lui refuser le visa d’entrée au Cameroun Interview exclusive du “Général Schwarzkopf”.

Si des Camerounais ont souffert dans leur chair et dans leur conscience les dérives répressives du gouvernement contre les compatriotes ayant lutté au début des années 1990 pour l’avènement d’une société camerounaise démocratique, respectueuse des droits humains et soucieuse des aspirations des citoyens, Corantin Talla en est.

Peut­être pas au même titre que ceux qui furent brutalement assassinée par une soldatesque zélée, ce qui est tout à fait relatif si l’on postule avec voltaire que lorsqu’on a tout perdu et que l’on n’a plus rien à gagner, la vie même devient une opprobre, et la mort un devoir. Il n’était pas à l’époque un politicien au sens trivial de la chose, mais c’est tout comme, car tout ce qui participe de la gestion de la cité est POLITIQUE.

A cet égard, d’ailleurs, on pourrait dire que penser qu’on ne fait pas de la politique quand on est acteur des revendications sociales, c’est faire de la politique sans le savoir, comme Monsieur Jourdain de la célèbre comédie « Les femmes savantes », qui faisait de la prose sans le savoir.

Avec Benjamin Senfo Tonkam, présenté à l’époque comme le plus charismatique des leaders estudiantins réunis au sein d’une organisation qu’ils avaient baptisé « Le Parlement » ainsi que certains de ses anciens camarades de combat de l’époque tels que Yimga Yotchou Blaise alias Abu Nidal, et Waffo Wanto Robert alias General Collin Powell, Talla Corantin alias General Schwarzkopft, a payé au prix fort l’audace de faire partie de ces jeunes camerounais qui avaient cru en la démocratien et sa principale implication qu’est le droit de chacun de se faire écouter, et surtout, le devoir des dirigeants de prêter une oreille attentive aux revendications.

A ce jour, il est manifeste que Talla Corantin est tout rempli de fiel contre le régime de Paul Biya qu’il veut voir débarrasser le plancher, même s’il avoue que son expérience personnelle faite de souffrance sous ce régime lui interdit toute idée ou intention de revanche ou de vengeance. Dans l’interview presque fleuve qu’il nous a accordée et que nous publions ci­dessous, il explique pourquoi le régime actuel doit passer la main, ou plutôt lui céder la place en 2018, et plus particulièrement, pourquoi une énième candidature de l’actuel président de la République n’est pas souhaitable. Atteindra­t­il ses objectifs là où les Fru Ndi, Ndam Njoya, Hameni Bieleu, Samuel Eboua, Maurice Kamto … ont lamentablement mordu la poussière. Seul l’avenir nous éclairera.

Bonjour et merci de vous prêter aux questions de Forum Libre. Qui est Corantin Talla?

C'est moi qui vous remercie de vouloir savoir plus sur mon histoire, ma vision et mon ambition pour un Cameroun émergent. Cela dit, Corantin Talla est un Camerounais né à Yaounde, originaire du village Bahouan dans l'Ouest du Cameroun. J’ai passé mes études primaires et secondaires dans la ville de Yaoundé, notamment au lycée général Leclerc et à Bafoussam où j’obtiens un Bac D en 1986.Par la suite, je m’inscris à la faculté de sciences de l'université de Yaoundé où j’obtiens une License en Botanique en 1992.

Je suis en outre le leader co­fondateur du Parlement des étudiants Camerounais des années de braise, plus connu sous le nom du général Schwarzkopf. Depuis 24 ans je suis en exil hors de mon pays après avoir été exclu à vie de toutes les universités du Cameroun par le gouvernement Camerounais pour subversion et autres motifs.

Je vis aux USA depuis bientôt 21 ans où j'ai obtenu un master et un PhD en Administration publique et en politique gouvernementale. Par ailleurs je suis ingénieur de logiciel oracle et travaille comme Sr Oracle Database Administrator en tant que consultant auprès des entreprises et plusieurs ministères du gouvernement fédéral Américain. Je suis aussi propriétaire d'une entreprise informatique dénommée Tallaco Inc et CEO D'une ONG américaine dénommée Conscience du Cameroun Inc.

Depuis quelques temps vous avez annoncé votre intention à être candidat à la prochaine élection présidentielle à venir au Cameroun.Peut-on savoir les raisons de cette candidature?

Beaucoup de raisons ont motivé la déclaration de ma candidature aux élections présidentielles. Malgré ses nombreuses ressources naturelles et son capital humain, la mauvaise gouvernance du régime actuel marquée par la corruption, la tribalisation de l'administration, la marginalisation de camerounais de la diaspora, les abus répétés des droits des citoyens, l'absence de transparence et de responsabilité dans la gestion des biens publiques, et j'en passe, a affecté négativement les conditions de vie de l'immense majorité du Cameroun et par conséquent écorché l'image du Cameroun dans le monde entier.

C'est pour proposer une alternative crédible à la mauvaise gouvernance du régime de Biya qui pourra améliorer durablement les conditions de vies de Camerounais et faire du Cameroun un pays émergent et respecté dans le concert des nations que j'ai décidé de briguer la magistrature suprême de mon pays. Par exemple en tant que expert en e­government (gouvernement électronique) je compte mettre un accent sur la modernisation de notre administration via l'utilisation des technologies de l'information et de la communication pour améliorer la transparence et la responsabilité dans les services publiques et faciliter la participation des citoyens dans le processus politique et la prise des décisions gouvernementales.

Contrairement aux dirigeants actuels qui se servent du peuple en pillant les ressources de ce peuple sans toutefois songer a satisfaire leurs besoins de base tels que l'électricité, l'eau, et les soins de santé primaires, je vais mettre le citoyen au centre de mes préoccupations en tant que serviteur du peuple et mettre des mécanismes institutionnels qui permettent au peuple de sanctionner tout dirigeant qui se sert d'eux au lieu de les servir.

Pour cela j'ai un vaste programme de reformes électorales et institutionnelles pour améliorer la gouvernance démocratique du Cameroun, notamment la limitation des mandats présidentiels à 2 mandats de 4 ou 5 ans? les élections présidentielles a 2 tours? la mise sur pied d'un organe électorale réellement indépendant? l'informatisation de tout le processus électoral? l'octroi de la double nationalité à tous les Camerounais avec tous les droits y afférant.

En bref, je suis candidat parce que je veux associer tous les citoyens camerounais, y compris ceux de la diaspora à la transformation socio­économique et politique de notre pays et effacer les indicateurs socio­économiques et politiques négatifs qui n'honorent pas la nation Camerounaise.

Vous savez que c'est un secret de polichinelle de dire que: Le Cameroun a été classe par fois par Transparency international comme le pays le plus corrompu du monde? de dire que selon le rapport annuel de la banque mondiale 'Doing Business" qui classe les pays du monde par ordre de mérite en terme d'attirance d'investissements, le Cameroun est classé 142ème sur 179 en 2015? de dire que malgré le potentiel énergétique et la disponibilité des sources d'eau dans notre pays, l'incompétence du gouvernement actuelle fait en sorte ce qu'il ya des coupures intempestives d'électricité et un manque criard d'eau potable dans les ménages? de dire que le pays est plongé dans un océan de décadence morale, de malhonnêtes, de corruption et que les crimes rituels n'émeuvent plus les citoyens...et j'en passe. Au contraire des apparatchiks actuels au pouvoir, j'ai la volonté politique de prendre les mesures pour le bien être de tous les citoyens et non être au pouvoir pour m’éterniser sur le fauteuil présidentiel.

L'on a le sentiment que vous comptez toujours sur l'aura d’antan de la lutte glorieuse du parlement estudiantin de l'université de yaoundé qui a secoué le régime de Paul Biya dans les années 90 où vous étiez le champion des arrangeurs de foules. Ne pensez vous pas que cette époque est révolue ?

En politique, on doit s'appuyer sur tous ses atouts. Et mon histoire politique en fait partie. Néanmoins, vous avez remarqué que dans la précédente question j'ai parlé des motivations de ma candidature en soulignant mon projet pour la société Camerounaise qui donne une priorité à l'arrimage à l'économie numérique sans faire une incursion sur mon passé de leader estudiantin. J'ai obtenu une éducation, une expertise, et une expérience professionnelle avérée, qui couplées avec mon expériences politique me permettent de conduire une équipe d'hommes et de femmes camerounaises capables vers l'amélioration des conditions de vie des populations et la transformation de notre pays en un paye émergent.

Plus important, même en exil je suis reste actif dans la lutte pour une démocratie véritable au Cameroun a travers des actions de lobbying, organisations des manifestations pour dénoncer les dérives de notre gouvernement, les œuvres humanitaires dans la communauté et j'en passe.

Je suis ne plus étudiant aujourd'hui... je suis un homme politique accompli et un homme d'Etat qui ne demande que le suffrage du peuple pour mettre sur pied son programme politique. Le plus important dans notre pays aujourd'hui, c'est un leader qui a la volonté politique de faire changer positivement la société et non utiliser les subterfuges anti­démocratiques pour se maintenir au pouvoir.

Vous êtes partis du Cameroun depuis 1994. Et vous semblez dire que vous avez gardé des contacts au pays. Avez-vous sufãsamment de ressources humaines à l'intérieur du Cameroun avec qui vous travaillez pour challenger Paul Biya?

Oui nous avons des ressources humaines qui animent les activités de Conscience du Cameroun dans toutes les régions du Cameroun. Il y’a beaucoup de jeunes qui se portent volontaires pour créer des ramifications de Conscience du Cameroun a travers le pays et utilisent efficacement les réseaux sociaux pour la mobilisation. De plus, je suis en contact avec d'autres leaders politiques progressistes dans le pays avec lesquels nous échangeons régulièrement.

En bref, je puis assurer que nous avons les moyens tant financiers que humain pour notre conquête du pouvoir. D'autres stratégies de mobilisation et d'expansion seront mises en exergue dès mon arrivée au pays. Des alliances progressistes sont mêmes en vue.

Pour l'instant je préfère taire les détails et vous devez comprendre pourquoi. Il est bien vrai que ma présence sur place pourra être un tournant pour remobiliser les camerounais par des arguments convaincants à travers les medias et autres actions sur le terrain. Obama n'a pas mis des années pour être connus et prendre le pouvoir aux USA.C’est donc une question de stratégie. Vous savez aussi que plusieurs anciens parlementaires de l'intérieur comme de l'extérieur ont récemment adoubé ma candidature.

Et je pu vous rassurer que beaucoup constituent de fait des membres de mon équipe de campagne. Il y ‘a aussi beaucoup d'enthousiasme pour ma candidature dans la diaspora européenne. L'année dernière lors de la tournée d'explication des motivations de ma candidature et de ralliement à notre mouvance réformatrice, tous les camerounais de cette diaspora étaient d’accord pour me soutenir.

Etes -vous ãnalement le candidat de la jeunesse comme vous aimez le réclamer ou celui de la diaspora ? Parlant de votre arrivée au cameroun, Depuis quelques jours, l’on a remarqué différentes réactions dans les réseaux sociaux au sujet d'un refus de votre retour au Cameroun par les autorités consulaires de notre pays à Washington. Qu’en est-il exactement?

Je suis le candidat de tous les Camerounais, y compris ceux de la diaspora. Concernant cette lâcheté du régime de Yaoundé qui consiste à empêcher un citoyen candidat à l’élection présidentielle de venir communier avec son peuple avant les prochaines échéances électorales.

Cela démontre la peur de ce régime face au candidat sérieux et incorruptible que je suis, qui n'est jamais entré dans la mangeoire, et qui a été un cauchemar pour le pouvoir de monsieur Biya. Sinon comment expliquer que l'on laisse d'autres opposants de la diaspora qui étaient dans les mêmes conditions d'exil que moi ou non de revenir librement au Cameroun et pas moi.

Pire encore, ces autorités refusent de s'expliquer sur les raisons d'interdiction de mon entrée au Cameroun. J'ai inclus le numéro de téléphone de l'ambassade du Cameroun à Washington afin que les citoyens appellent l'ambassadeur ou le consul pour leur demander la raison du refus d'autorisation d’entrée au Cameroun du Candidat Corantin Talla.

Pourquoi avoir attendu 25 ans avant de penser à faire un retour au Cameroun?

Il fallait avoir le temps d'acquérir les connaissances et l'expertise nécessaires qui pourront me permettre de participer positivement à la transformation sociopolitique et économique de mon pays natal. Et ensuite de mettre ces connaissances techniques et idéologies en actions pour le changement positif de la société camerounaise. Il faut aussi noter qu'il y’a toujours eu plusieurs obstacles sécuritaires concernant mon retour au Cameroun. Mais après plusieurs réflexions, j’ai décidé de servir mon pays au sommet de l'Etat et je ne peux pas le faire en restant à l'étranger. Il faut se faire connaitre par la nouvelle génération et capitaliser sur le capital estime de la génération des agents du changement positif des années de braise.
Vous êtes le président l’ONG de droit américain dénommée Conscience du Cameroun et candidat à l'élection présidentielle prochaine. Vous êtes sans ignorer que la loi camerounaise n'admet pas encore les candidatures indépendantes. Sur quelle bannière comptez-vous présenter votre candidature?


Ça c'est une bonne question. Nous avions 2 options pour présenter ma candidature. Et mon voyage au Cameroun devait me permettre également de choisir l’une des options: Soit transformer conscience du Cameroun qui a déjà été légalisé au Cameroun comme association, par les soins d’Alice Sadio, présidente actuelle de l’AFP et Me Poufong, secrétaire général de L’ AFP et président actuel de Conscience du Cameroun­Cameroun, en parti politique? soit prendre la tête d'un parti politique existant. Vous comprenez que je collabore déjà étroitement avec des forces politiques sur le terrain de manière stratégique.

Le peuple camerounais doit-il s'attendre donc à vous voir prochainement à la têted'un parti politique?

Tout à fait, je serai le candidat d'un parti politique en alliance avec d'autres partis du front uni pour l'alternance en gestation. Etant donné que pour être candidat indépendant, il faut solliciter la signature des élus et autres qui sont en majorité du parti au pouvoir.

Ce qui rend impossible ma candidature comme indépendant. Plusieurs jeunes leaders des partis politiques dont je préfère taire le nom me sollicitent pour prendre la tête de leur parti. Ils ont foi en ma capacité de battre le pion au candidat du parti au pouvoir qui ne devrait pas être Biya. Car la candidature de Paul Biya est inacceptable et peut créer une guerre civile au Cameroun.

Vous êtes sans ignorer que la loi permet que le président Biya puisse être encore candidat à sa propre succession. Et dans vos sorties médiatiques, vous n’êtes pas toujours tendre avec le président de la république.

Qu’est ce qui peut expliquer cette animosité particulière? Avez-vous peur du candidat naturel du Rdpc?

En 34 ans ce monsieur n'a apporté que misère et désolation au peuple Camerounais car plus soucieux à se maintenir au pouvoir qu'à réduire la pauvreté et créer les conditions d'emploi , d'éducation et de santé pour tous? surtout pour les jeunes. Mon challenge contre Biya découle donc du fait qu'il ne se soucie que de ses amis et familles avec lesquels ils pillent le Cameroun en bande au détriment de l'immense majorité des citoyens qui sont fait prisonniers dans une prison de 475 000 km2 sans possibilité de se libérer. Ils ne peuvent ni s'exprimer individuellement, ni avoir la possibilité de se développer individuellement.

Comment expliquer que malgré une croissance économique qui oscille autour de 5.8% le taux de pauvreté ne fait que s'accroitre au Cameroun avec un taux actuel de près de 45%. Cela indique évidemment que le fruit de la croissance économique est détourné par une élite politicoadministrative économique et politique prédatrice du peuple.

Ma mission est de remettre le pouvoir au peuple afin qu'il puisse avoir tous les moyens de se prendre en charge par son esprit d'entreprenariat et la présence de l'opportunité pour tous. Oui Biya peut être candidat d'après la loi votée par le parlement qui n'est qu'une chambre d'enregistrement de ses volontés, mais sa énième candidature est un danger pour la paix et la cohésion sociale. C'est pour cela que je martèle depuis des années, où que je me trouve que sa candidature en 2018 est inacceptable.

Quels sont vos rapports avec les leaders politiques et de la société civile suivants: Ni John Fru Ndi, Adamou Ndam Njoya, Issa Tchiroma Bakary, Garga Haman Adji, Edith Kah Walla, Maurice Kamto et Hilaire Kamga de l'offre orange. Et pensez vous réussir là ou tous ses leaders ont échoué depuis une vingtaine d'année?

J'ai des contacts avec quelques­unes de ces personnes citées et d'autres leaders non cités. Sauf évidemment Issa Tchiroma Bakary qui ne loupe pas l'occasion de me baptiser surtout d'apprenti sorcier a la solde des Américains. Nous avons tous été dans la coordination des partis politiques et des associations en 1992, mais aujourd'hui Issa Tchiroma est honteusement la caisse de résonnance d'un régime prédateur.

Ce personnage politiquement instable et opportuniste sera le premier à cracher dans la face de Biya si d'aventure il perdait le pouvoir. Pour être plus précis, j'envisage travailler dans un front uni pour l'alternance avec des jeunes leaders politiques tels Kah Walla, Alice Sadio et bien d’autres. Et je comptais m'y atteler dès mon retour au Cameroun afin qu'ensemble nous mettions nos atouts pour changer le régime. Je n'ai pas la prétention de penser que j'aurai du forcement réussir là où tous ces leaders ont échoué, tant il est vrai que la mentalité des camerounais a changé.

Les jeunes ne s'impliquent pas davantage dans la chose politique et ne sont pas facilement mobilisables comme durant des années de braise. Néanmoins, le régime de Yaoundé redoute mes capacités et stratégies de mobilisation et n'a pas voulu prendre le risque de me laisser entre au pays. Qu'a cela ne tienne, j'envisage toujours travailler dans une synergie de réflexions et d'actions avec les patriotes de l'intérieur qui ont d'ailleurs tout mon soutien pour tout ce qu'ils font sur le terrain pour obtenir l'alternance pacifique au pouvoir.

Avez vous la nationalité américaine et à quand votre prochaine tentative de venir sur place conduire le peuple camerounais?

Le Cameroun est comme une grand­mère qui est en train de se faire agresser par des bandits. Je ne cesserai de me battre pour libérer cette grande mère même si les rapports de force ne sont pas à mon avantage. Et je vous rassure que nous travaillons pour renverser la tendance et confier le pouvoir au peuple. Je suis candidat parce que je remplis les conditions d'éligibilités. Ceci dit le problème de nationalité ne se pose pas. C’est à la cour suprême de valider ou d'invalider ma candidature le moment venu. Je serai bientôt au Cameroun.

Votre Message de fin au peuple camerounais.

Je demande au peuple de rester mobiliser pour qu’ensemble nous obtenions l'alternance. Je les exhorte à suivre massivement les mots d'ordre des leaders de l'opposition qui sont présentement sur le terrain. Notre leitmotiv est Avançons et pas un pas en arrière jusqu'à la victoire finale. Merci pour l'intérêt que vous portez sur nos activités compatriotes. Continuez le bon travail et à nous revoir bientôt sur place au Cameroun