Actualités of Wednesday, 28 February 2018

Source: cameroun-info.net

Présidentielle 2018: Fame Ndongo fait une annonce sur Paul Biya

Paul Biya trouvera le temps de l'annoncer publiquement. Paul Biya trouvera le temps de l'annoncer publiquement.

D’après le secrétaire à la communication du RDPC, Paul Biya trouvera le temps opportun pour annoncer officiellement sa candidature.

Invité dans la matinée du 28 février 2018 par les confrères de la Radio France Internationale (RFI), Jacques Fame Ndongo a analysé l'actualite, la crise anglophone, la candidature de Paul Biya et celles d’Osih Joshua et d’Akere Muna à la prochaine election présidentielle.

S’agissant la participation du Rassemblement Démocratique du Peuple Camerounais (RDPC) à la présidentielle, Jacques Fame Ndongo estime que Paul Biya est le candidat naturel du parti conformement aux textes de la formation politique.

« Au niveau RDPC, nous avons nos textes de base qui disposent que le président national du RDPC, est le candidat de ce parti aux élections présidentielles, donc fort de cela, nous disons que le président Paul Biya demeure le candidat puisse qu’il est le président national du RDPC », a t-il répondu au journaliste Christophe Boisbouvier.

Jacques Fame Ndongo a indiqué qu’il n’annonce pas la candidature de Paul Biya, mais se base sur les textes du parti pour soutenir ses déclarations sur sa candidature. «Nous savons que le président national du RDPC s’appelle Monsieur Paul Biya donc il sera candidat», insiste Fame Ndongo.

Selon le secrétaire à la communication du RDPC, Paul Biya n’est pas dans la logique du suivisme et raison pour laquelle il n’a pas déclaré sa candidature après celles d’Akere Muna et d’Osih Josuhua. «Paul Biya trouvera le temps qu’il jugera opportun pour annoncer sa candidature», a répliqué Jacques Fame Ndongo.

Selon lui, la majorité des camerounais n’adhèrent pas à l’idéologie du fédéralisme prônée par le principal parti de l’opposition, le Social Democratic Front (SDF). Il estime que « le RDPC qui aura la majorité des suffrages » aux prochaines élections, va continuer avec « un Etat unitaire mais décentralisé ».