Politique of Monday, 30 July 2018

Source: Essigan N°107

Présidentielle 2018: 'Nous battrons campagne pour le président'

Momo Jean de Dieu a donné sa voix à Paul Biya pour la présidentielle d'octobre Momo Jean de Dieu a donné sa voix à Paul Biya pour la présidentielle d'octobre

Après avoir été candidat contre Paul Biya à la présidentielle de 2011 au Cameroun, cet avocat principal au Tribunal pénal international pour le Rwanda dit être en train de prendre des dispositions pour être sur le terrain avec les équipes du président candidat.


Ma motivation est également personnelle. Je veux servir mon pays
et je constate que je ne le sers pas dans une opposition radicale qui se nourrit du populisme. Je tronque donc le populisme contre du concret. En même temps je suis réaliste. Il faut accompagner celui qui conduit le véhicule commun au lieu de le critiquer tout le temps et de le déconcentrer dans son travail. Personne ne peut subir cette pression et cette opposi- tion est dangereuse plus que l'ennemi.

Une opposition responsable est une opposition constructive qui est une force de proposition. C'est ce que nous avons tenté de faire. Mais notre discours est mal perçu par ceux qui veulent la révolution ou les troubles pour s'em- parer du pouvoir. Est-ce que notre regroupement est une force? Oui nous entendons le devenir. Nous battrons campagne pour le président. J'ai mobilisé les cadres de notre parti afin qu'ils aillent avec moi en campagne. J’ai fait parvenir une documentation à notre interlocuteur au Minat pour nous associer à la campagne présidentielle. Nous voulons que le président Paul Biya ait 99,99% pour répondre aux prédateurs qui disent qu'il a confisque le pouvoir avec le Rdpc qu'il n'y a pas que son parti et ceux de la majorité présidentielle qui le soutiennent.

Notre contribution est d'apporter notre caution morale a l'action du président Paul Biya et prévenir les préda- teurs qu'il n'est pas seul et qu'il n'est pas le dictateur qu'on dit partout. Ses actions en faveur de notre indépendance ne sont pas médiatisées ni su par le peuple camerounais qui l'aimerait comme Kadhafi s'il savait tout ce qu'il fait pour son peu- ple st son pays.

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Depuis que j'ai découvert certaines réalisations politiques du président Paul Biya, les bras m'en sont tombes. J'ai réalisé combien certaines personnes, sans doute de bonne foi, luttent contre les intérêts de leur pays en croyant faire le contraire. Fragiliser le président Paul Biya au moment où il se bat pour nous tous est antipatriotiques. Mais dans le même temps le peuple souffre non pas à cause du président qui aime son peu- ple mais à cause de nous- même et de certaines personnes à qui il a fait confiance et qui sont à la solde des pays étrangers quand ils ne sont pas simplement des servi- teurs des intérêts égoïstes au détriment du bien être des Ca- merounais. Les ennemis de la République et les ennemis du président sont autant dans son entourage que dans une certaine opposition du chaos.

Combat pour la dignité

Soyons sérieux quand quelqu’un nommé par le prési- dent reçoit de l'argent ou une maison à Paris pour être cor- rompu et signé le contrat contre les intérêts du Came- roun et du peuple c'est la faute du président Biya? J'ai été reçu en tête à tête par certains pré- sidents africains qui m'ont donné une autre image du pou- voir et des efforts qu'ils font pour leur peuple, et je suis heu- reux que notre président soit considéré par ses pairs comme un élément clé de notre combat pour la dignité de l'Afrique et un agent stabilisateur de la région Cemac. Comment puis-je ne pas me mettre au service de ce président là pour le soutenir quand je m'aperçois qu'il mène le même combat que moi?

Oui en effet il serait surprenant que je ne sois pas le laudateur du président Paul Biya en ce moment où la rwandardisation de notre beau pays le Cameroun est dans l'agenda occidental et que je sais avec certitude que les pressions en vue d'ob- tenir que le président Paul Biya se retire contre la promesse de la présidence de la francopho- nie ait échoue, qu'il serait envi- sagé son élimination physique a défaut de la révolution par la masse critique interposée.

A ce stade me rappelant le même scenario au Rwanda dans la nuit du 6 avril 1994 lorsque l'avion du président Juvénal Ha- byarimana a été abattu en plein vol au Rwanda, la mort brutale de ce président avait conduit au génocide rwandais. En ce moment au Cameroun la lutte politique s'est tribalisée. Les Betis, les Bassa'a sur la toile se battent contre les Bamilekes, les autres et vice versa chacun pour son candidat.

Les anglophones se radicalisent et rejoignent les Ambazoniens sécessionnistes qui tuent les francophones y compris un prêtre qui appelait au cessez le feu. La situation est grave et la moindre étincelle peut mettre le feu aux poudres. Le patriote panafricain doit prendre position contre la sécession et sou- tenir le chef d'Etat-major des armées dans sa guerre contre les sécessionnistes. Ceux qui se rappellent du climat politique délétère de 1991 peuvent témoigner que nous avons échappe au génocide en 1991 et que cette année 2018 sera pire si on n'y prend garde. La
levée de boucliers contre moi rappelle étrangement celle des années 1990 contre certains acteurs du moment. Le parlement universitaire affrontait l'auto défense. Aujourd’hui ce schéma se reproduit aggrave par les intérêts occidentaux qui reprochent au président Biya sa coopération avec la chine le Brésil et la Russie.

Age de l’indépendance

Répondant dernièrement a une question d'un journaliste fran- çais qui lui demandait ce que rapporte au Cameroun la coo- pération avec la Chine, le président Paul Biya a dit «beaucoup de projets, nous coopé- rons comme avec la France, sauf que la Chine n'enlève rien à personne!» Il s'agit-là de propos d'un président qui a arra- ché son indépendance et qui n'est plus soumis. Son âge est un atout pour nous plus qu'un handicap. C'est l’âge de l'indé- pendance. De la souveraineté. On ne cède plus aux pressions. On n'a plus peur de mourir. Le repositionnement géostratégique de l'occident passe par la redistribution des cartes au sommet de l'Etat pour y placer un pion plus malléable à l'effet de spolier nos ressources. J'explique cela dans notre site www.avocatsdafrique.com.

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Mbasogo les a obligés à acheter son pétrole de 8% à 12% puis 16% et maintenant à 20% à une société anglaise. Désormais toute l’Afrique veut vendre son pétrole a au moins 20%. On progressera ainsi jusqu'à 50% voire plus et ce sera justice et équité. Ils nous vendent cher leur technologie tant que nous n'avons pas la nôtre. Paul Biya refuse de signer les contrats tant que les prix ne seront pas équitables. Il dit que ces richesses appartiennent au peuple camerounais et non aux étrangers. Pourquoi voulez- vous que je ne soutienne pas un président patriote? Les gens ignorent les grandes réalisa- tions politiques et infrastructurelles de Paul Biya comme ils ont ignoré ceux de Kadhafi est d'apporter notre caution morale a l'action du président Paul Biya et prévenir les prédateurs qu'il n'est pas seul et qu'il n'est pas le dictateur qu'on dit partout. Ses actions en faveur de notre indépendance ne sont pas médiatisées ni su par le peuple camerounais qui l'aime- jusqu'à son assassinat.

Quand Paul Biya disparaitra alors les gens le regretteront. On dit qu'il est dictateur? J'en doute. La preuve je suis toujours vivant après l'avoir férocement combattu tout en étant au Cameroun. Maintenant que je le soutiens ce sont les radicaux de l'extrême gauche camerounaise qui veulent me tuer.
Alors qui est plus intolérant que qui? Qui est dictateur adepte de la pensée unique que qui? Voilà de nombreuses questions me turlupinent et me renforcent dans la conviction que ma décision est juste et patriotique. En tout cas il était temps de m'éloigner des regroupements heteroclites et parfois peu patriotes dont certains sont carrément anarchiques et pyromanes.