Les partisans du pouvoir multiplient chaque jour des appels à la candidature de Paul Biya Search Biya pour la présidentielle de 2018.
Des appels de plus en plus pressants, pour une candidature de Paul Biya, se font entendre à travers le pays, par les partisans du régime de Yaoundé.
Après une frange des dirigeants issus du Sud (région d'origine du président), qui ont appelé le chef de l'Etat, à se presenter à l'élection présidentielle de 2018, ce sont les sénateurs du Centre, qui ont emboîté le pas.
Ensuite, les responsbles administratifs se sont mobilisés à Douala, pour demander à Paul Biya Search Biya de se présenter à la présidentielle de 2018.
Les chefs traditionnels, qui depuis plusieurs mois ont un salaire payé par le trésor public, -en guise de reconnaissance-, demandent également au chef de l'Etat de se porter candidat à sa succession.
La deferlante des appels des sections et sous sections du Rassemblement démocratique du peuple camerounais (Rdpc), le parti au pouvoir, semble avoir pris de court l'opposition et tous la grande majorité des camerounais.
Jacques Famé Ndongo, le secrétaire à la communication du RDPC Search RDPC vient d'ailleurs de déclarer que le parti au pouvoir est prêt pour des échéances électorales.
À preque 83 ans, dont une cinquantaine dans le sérail, et bientôt 34 en tant que chef d'Etat, Paul Biya Search Biya est de nouveau appelé à se présenter à une élection présidentielle. Pour l'instant, le vieux leader ne donne pas l'impression d'être usé. Il ne donne pas non plus de signes, de vouloir céder la place à plus jeune.
Les appels qui se multiplient font monter la pression à tel point que les médias annoncent une élection présidentielle anticipée, avant 2018,- date de fin du mandat actuel-, qui pourrait surprendre l'opposition.
L'opposition camerounaise, si elle est surprise, ne devra s'en prendree qu'à elle même. Elle semble engluée dans des batailles de leaderqhip, que celles concernant l'alternance.
La presse reproche à cette opposition de manquer de solution et de punch pour afronter un chef d'État qui bénéficie du soutien de la puissante machine du parti-Etat.
Quelques voix appellent à une candidature unique de l'opposition, pour affronter le chef d'État camerounais. Mais ces appels ont moins de chance d'être entendus. À chaque élection, les opposants vont toujours en rangs dispersés.