Candidat déclaré à l’investiture du Social Democratique Front (SDF) pour la Présidentielle de 2018, il dit n’avoir pas l’intention de se battre contre John Fru Ndi, leader historique du parti et prône un consensus.
Joshua Osih, candidat à l’investiture du Social Democratic Front (SDF) pour l’élection présidentielle de 2018. La nouvelle fait des vagues au sein de l’opinion publique depuis que l’intéressé l’a annoncé au cours de la conférence régionale du SDF du Littoral en vue de choisir des candidats pour le prochain congrès du parti prévu les 22, 23 et 24 février 2018. Beaucoup voient déjà une confrontation en perspective entre le natif de Kumba et le Chairman du parti, Ni John Fru Ndi qui n’a pas renoncé officiellement à se présenter. Mais pour le député à l’assemblée nationale et par ailleurs premier vice-président du parti de la Balance, il n’en est rien. Il n’est pas question pour lui d’aller se battre contre qui que ce soit.
« Je ne suis pas candidat contre qui que ce soit. J’ai dit que j’ai l’intention d’être candidat à la candidature. Et je vous ai dit que le processus dans toute famille politique est démocratique mais avant tout le résultat d’un large consensus. Donc, je ne pense pas qu’on va aller à ce congrès pour se battre les uns contre les autres. Mon souhait et je crois que c’est d’ailleurs le souhait de la majorité des militants de ce parti, c’est d’aller à ce congrès pour faire valoir un certain consensus. Donc, il ne s’agit pas ici, loin de là de me battre contre le Chairman Ni John Fru Ndi. Pour l’instant, il est candidat à la présidence du parti, je suis candidat à la première vice-présidence du parti. Je pense qu’on n’est pas concurrents, on est complémentaires et mon souhait c’est que cette complémentarité aille jusqu’à l’élection présidentielle », a-t-il indiqué.
Joshua Osih compte « s’asseoir » avec les sages du Social Democratic Front, l’exécutif national sortant et les pères fondateurs du parti « pour avoir leur onction et pour partager cette aventure vers la candidature ». Il espère, d’ici au mois de février, pouvoir commencer à partager son programme politique avec le peuple camerounais car, estime-t-il, « une élection présidentielle c’est d’abord une rencontre entre un homme et le peuple ».