Actualités of Friday, 28 July 2017

Source: cameroon-info.net

Présidentielle 2018: l'oppostion somnole, le RDPC se rajeunit

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Selon nos confrères du quotidien Le Jour, les élites de la Région de l’Est se mobilisent pour payer les droits universitaires des étudiants de l’annexe de Yaoundé II.

Dans son édition du 25 juillet 2017 le quotidien Le Jour rapporte que les élites du Rassemblement démocratique du peuple camerounais (Rdpc) de la Région de l’Est ont rencontré le 17 juillet 2017, les étudiants originaires de ladite Région. La délégation était conduite par Janvier Mongui Sossomba le chef de la délégation du comité central du Rdpc dans la Région du soleil levant.

Le journal dit que si ce dernier a déclaré que la rencontre avait pour but de faire le point sur l’annexe de l’université de Yaoundé II, fonctionnel depuis deux ans, les assises ont plutôt vite fait de prendre les allures d’une propagande électorale. «Ce qui a fait dire à certains acteurs politiques que les lieutenants du Rdpc sont en mission de recrutement du «bétail électoral» en prélude aux échéances électorales prévues l’année prochaine», écrit le journal. Cette rencontre a eu lieu dans l’enceinte de la maison du parti du Rdpc de Bertoua.

Didier Bayang du parti Andp rencontré par le quotidien a déclaré à ce propos «il ne faut pas être un spécialiste de la science politique pour comprendre que c’est une opération de séduction des potentiels électeurs du Rdpc. Ils sont déjà en campagne électorale». Janvier Tidiké de l’Undp a pour sa part déclaré «depuis que la faculté est ouverte, ils ne sont jamais venus. Pourquoi attendre la veille des échéances électorales pour venir séduire nos jeunes étudiants».

Bello Bouba Maigari de l’Undp a aussi affirmé «ils sont déjà en campagne électorale, ils ont promis aux étudiants l’ouverture d’une école de gestion, et bien d’autres choses, des promesses électorales».

Du côté du parti au pouvoir, on explique qu’il ne s’agit pas d’une campagne électorale. Mais il s’agit plutôt d’apporter des solutions aux problèmes rencontrés par la population. D’ailleurs Janvier Mongui a déclaré en parlant de la condition des étudiants «beaucoup n’ont pas la capacité d’honorer leurs droits universitaires. Je suis venu leur dire : vous ne pouvez pas pleurer tant que nous sommes là».