Le Manidem a choisi de ne pas présenter un candidat au scrutin présidentiel 2018. Le parti a plutôt l’intention d’accroitre son audience au niveau local, c’est ainsi que le CNC a décidé que le Mouvement africain pour nouvelle indépendance et la démocratie participera à toutes les élections organisées en 2018 excepté la présidentielle. D’après le compte rendu de son Comité national de coordination du Manidem, les problèmes dont souffrent les masses sont la résultante directe d’un déficit de représentation au niveau local et national. Le parti a réitéré son intérêt à œuvrer pour le changement démocratique au Cameroun. Le Manidem a l’intention de mettre sur pied une plateforme dont l’objectif sera de fonder un dialogue qui pourra déboucher à une transition politique. En 2016, le Manidem avait appelé Paul Biya à ne plus se présenter à présidentielle 2018. les raisons avancées par le Mouvement africain pour la nouvelle indépendance et la démocratie sont: La pauvreté et la misère grandissantes
La deuxième résolution adoptée portait sur la gestion de la crise au sein du parti d’opposition. Le CNC a prorogé la suspension d’Anicet Ekane, Jean Baptiste Ketchanteng, Charles Caharel Nforgang Ngah et Bedimo Kouo jusqu’au prochain congrès du Manidem. Selon le compte rendu du comité national de coordination envoyé à notre rédaction, ces derniers ont persévéré dans la voie des activités anti parti, caractérisées par la défiance des organes dirigeants du Manidem et la diffusion d’informations mensongères sur le parti. Le premier a été révoqué au mois d’Aout 2017 de ses fonctions de secrétaire et du CNC du Manidem. Ces camarades de parti l’accusent d’avoir tenu une réunion clandestine dans le but de déstabiliser la formation politique et de détournement de virement bancaire. Les trois autres étaient quant eux suspendus de toutes activités du parti jusqu’au 31 janvier 2018 pour comportements irrespectueux.
Enfin le CNC a désigné Désiré Bona Bapa comme le responsable de la commission de préparation du 4e congrès du parti.