La première Dame est selon certains observateurs la personne la plus crédible comparativement à certains cadres du RDPC, pour conduire pour un autre mandat, son mari à la magistrature suprême.
Au cours de la dernière élection présidentielle d’octobre 2011, Paul Biya a remporté « haut la main » les suffrages en enregistrant 77,99% des voix. Le chef de l’Etat avait alors pour directeur de campagnes, Philémon Yang, Premier ministre, qui était secondé dans cette tâche par Jean Nkueté, secrétaire général du Rassemblement Démocratique du Peuple Camerounais (RDPC).
Pourtant, pour la prochaine élection présidentielle attendue, sauf changement, en 2018, certains observateurs estiment que Chantal Biya, la Première Dame, est mieux outillée pour occuper le poste stratégique de directrice de campagne de son mari, l’actuel chef de l’Etat du Cameroun. A en croire certains sondages, la Première Dame serait le meilleur risque que Paul Biya pourrait prendre pour remporter les prochaines présidentielles, peut-on lire dans le quotidien L’Epervier du mardi 14 mars 2017.
Il faut dire que son altruisme, son humanisme et son éternelle bonne humeur font que Chantal Biya, semble être la première personnalité la plus aimée de l’entourage du chef de l’Etat. Même si certains s’accordent à dire qu’elle ne dispose pas des atouts pour conduire une campagne électorale, elle est tout de même dotée d’un instinct et d’une spontanéité qui pourrait jouer en faveur de son époux lors des présidentielles de 2018.
En plus de cela, grâce à ses nombreuses œuvres sociales qui soulagent les couches les plus défavorisées, la présidente fondatrice des Synergies Africaine contre les souffrances, donnent raison à ceux qui ont estimé à un moment qu’elle mérite d’avoir un statut qui lui permette d’encadrer son statut et son image. Selon le journal, Chantal Biya « constitue un atout pour son mari même si elle ne l’a pas toujours accompagné durant ses périples lors des différentes étapes de campagnes électorales, les années précédentes ».