Le candidat investi pour la prochaine élection présidentielle par le parti Univers préfère une désignation sur le mode d’une consultation populaire.
Des primaires, rien d’autre. Cabral Libii ne transige pas là-dessus. Le candidat du parti politique Univers pour le compte de l’élection présidentielle prévue en octobre 2018 au Cameroun ne ralliera une coalition que si celle-ci fait appel au suffrage populaire pour désigner son candidat.
Il a ainsi déclaré sur Radio sport info (RSI) où il était interviewé le matin du vendredi 9 février 2018 qu’il ne se joindra à ce type d’action que « tant qu’on fait participer le peuple ».
Le leader du mouvement 11 millions de citoyens précise sa pensée en évoquant « les primaires ou une autre modalité qui permette au peuple de décider de laquelle des alternatives il souhaite voir devant ». Par contre poursuit-il, « si ce sont des arrangements de chefs et de patrons dans les hôtels, dans les maisons cossues je ne suis pas là-dedans ! ». Et de rappeler que des expériences du genre en 2004 et en 2011 n’ont rien donné.
Cabral Libii adresse une pique à l’autre candidat déclaré Akéré Muna que l’on sait entouré de soutiens localisés aux quatre coins du monde. « Peut-être que cette fois ça va donner. Mais moi je dis encore que s’il suffisait d’avoir des milliards dans un compte pour battre Paul Biya, il serait battu depuis. S’il suffisait d’avoir des amis présidents à l’étranger, il aurait été battu depuis », ironise Cabral Libii.
Il prend soin de réitérer ses priorités. « Moi ce qui me préoccupe c’est de régler le problème du jeune footballeur, du jeune musicien, du jeune acteur de la culture. On réfléchit comment créer un fonds d’affectation pour le sport comme on l’a fait pour la culture. C’est cela qui nous préoccupe », affirme le jeune leader.