Actualités of Saturday, 29 July 2017

Source: cameroon-info.net

Présidentielle 2018: voici les candidats déjà déclarés

La Nouvelle Expression (LNE) du 28 juillet propose un petit aperçu des principales figures. La Nouvelle Expression (LNE) du 28 juillet propose un petit aperçu des principales figures.

A un peu plus d’un an de la prochaine élection présidentielle, des personnalités se positionnent déjà comme d’éventuels candidats.
Quelles seront les identités des candidats à l’élection présidentielle de 2018 ? Difficile de répondre à cette question à un an juste du scrutin. Si le Chef de l’Etat sortant, en poste depuis 1982, n’a pas toujours officiellement déclaré son intention de briguer un nouveau mandat, ses principaux opposants non plus, n’ont pas affiché leurs ambitions.

Dans cet environnement dominé par le jeu du chat et de la souris, des personnalités ont eu le courage de se prononcer officiellement. Certaines cependant fantaisistes. La Nouvelle Expression (LNE) du 28 juillet propose à ses lecteurs un petit aperçu des principales figures.

Dieudonné Mbala : En janvier dernier, le comédien franco-camerounais, installé en France, postait une vidéo sur Youtube dans laquelle il faisait part de sa volonté de candidater le moment venu. L’essentiel de son programme politique, dans ladite vidéo, se résume au combat de la politique française en Afrique.

Paul Eric Kingué : Libéré après des années de prison, l’ancien maire de Njombé-Penja vise désormais le Palais d’Etoudi. Il envisage candidater sous les couleurs du Mouvement Patriotique pour un Cameroun Nouvau (MPCN). « Depuis une quarantaine d’années, le peuple camerounais souffre, vit dans la misère, le favoritisme. Je me battrai, autant que faire se peut pour que tous les maux des camerounais soient chassés définitivement de notre société », promet-il.

Bernard Njonga : En créant en 2016 son parti, (Croire au Cameroun), l’ancien président de l’Association pour la défense des intérêts collectifs, n’a pas fait mystère de son désir de briguer la magistrature suprême. Seul hic, son parti ne dispose d’aucun élu au sein des institutions.

Corentin Talla : « Général Schwarzkopf », comme il se fait appeler, est exilé aux Etats-Unis depuis 1994. Il a longtemps été recherché à cause de son activisme à l’ancienne Université de Yaoundé durant les mouvements des années 90. Il vient d’annoncer son retour au pays pour briguer la magistrature et « chasser Paul Biya ».

Pascal Messanga Nyamding : L’enseignant d’université est l’un des rares militants du RDPC, parti de Paul Biya, à s’être officiellement déclaré. Fervent « Biyatiste », il a déclaré il y a quelques mois sur les antennes de Canal 2 International, qu’il sera candidat en 2018. A condition que Paul Biya ne le soit pas.

Cabral Libii… : Même s’il ne s’est pas encore officiellement prononcé sur la question, plusieurs observateurs prêtent à ce brillant journaliste, des intentions présidentialistes. Ses faits et gestes depuis l’élection d’Emmanuel Macron en France, sont scrutés à la loupe. Ce qui lui vaut d’ailleurs d’être qualifié du « Macron camerounais ». C’est que comme le souligne LNE, à 37 ans, Cabral Libii Li Ngue, concentre les espoirs de nombreux jeunes camerounais.

Garga Haman Adji : Agé aujourd’hui de 73 ans, le président de l’Alliance Nationale pour la Démocratie et le Développement (ADD) a déclaré sa candidature en septembre 2016. Si cette candidature est retenue, l’ancien ministre en sera à sa 3è après 2004 et 2001. En 2011 justement, il avait terminé 3è derrière Paul Biya et John Fru Ndi avec un score de 3.21 % de voix.