Le candidat du Social Democratic Front (SDF) à l'élection présidentielle de 2025, Joshua Osih, a présenté une promesse ambitieuse et controversée concernant la résolution de la crise dans les régions anglophones du Cameroun. Lors d'une déclaration récente, il s'est engagé à mettre fin aux violences qui déchirent le Nord-Ouest et le Sud-Ouest en seulement cent jours s'il est élu président.
Sucesseur de John Fru Ndi à la tête du parti, Joshua Osih affiche une confiance totale dans sa capacité à dénouer ce conflit complexe qui ronge le pays depuis plusieurs années. « Aucun autre parti politique ne connaît mieux le Nord-Ouest et le Sud-Ouest que nous. Nous savons ce qui se passe et nous avons largement consulté sur la question », a-t-il déclaré, soulignant avoir dialogué avec toutes les parties impliquées dans le conflit.
Sa stratégie ne se limite pas à la seule résolution des violences. Le candidat du SDF propose un projet politique plus large, qui s'étendrait sur trois ans et culminerait avec un référendum constitutionnel. L'objectif serait de rétablir les équilibres politiques et de prévenir de futures crises dans le pays.
Conscient de la complexité du dossier, Joshua Osih a néanmoins précisé que la fin des violences ne signifierait pas automatiquement la résolution complète de la crise. Cette nuance montre une approche pragmatique face à un conflit profondément ancré qui a déjà causé de nombreuses victimes et déplacements de populations.
La promesse de Joshua Osih intervient à un moment crucial de la campagne présidentielle. Elle sera sans doute scrutée attentivement par les électeurs camerounais, qui attendent depuis longtemps une solution pacifique à ce conflit qui déstabilise le pays. Les observateurs politiques s'interrogent déjà sur la faisabilité d'un tel engagement et les moyens que le candidat compte mettre en œuvre pour tenir sa promesse.
Le temps presse pour Joshua Osih : il devra convaincre les électeurs de la crédibilité de son projet et de sa capacité à transformer cette promesse en réalité. L'élection présidentielle de 2025 sera un test décisif pour le candidat du SDF et pour sa vision de la résolution des conflits au Cameroun.