Dans une démarche politique audacieuse, Jeune Afrique révèle que Maurice Kamto, principal opposant camerounais, a fait une promesse électorale inattendue : faire co-organiser la Coupe du monde 2038 par le Cameroun. Cette annonce, faite lors de ses vœux de nouvel an, intervient alors que le pays s'apprête à vivre une année électorale cruciale.
Selon le magazine panafricain, le président du Mouvement pour la Renaissance du Cameroun (MRC) propose un projet ambitieux de co-organisation avec trois autres nations africaines : la Côte d'Ivoire, le Nigeria et le Ghana. Le candidat déclaré à la présidentielle justifie cette ambition par "la contribution exceptionnelle du Cameroun tant au football africain qu'au football mondial".
Jeune Afrique replace cette promesse dans le contexte politique actuel du Cameroun, où le football occupe une place prépondérante dans l'imaginaire national. Le magazine rappelle que Maurice Kamto, qui avait obtenu 14,23% des voix en 2018, tente ainsi de se démarquer dans une année électorale qui s'annonce décisive.
En contrepoint de cette promesse électorale, le magazine souligne que le camp présidentiel n'est pas en reste. Paul Biya, qui aura 92 ans au moment de l'élection prévue en octobre, a récemment réaffirmé que sa "détermination à servir" demeurait "intacte", laissant planer le doute sur une possible candidature après 43 ans de pouvoir.
L'article met en perspective cette promesse électorale de Kamto avec les enjeux plus larges de la présidentielle à venir, où la question de la succession de Paul Biya reste centrale dans le débat politique camerounais.