Dans une précédente publication, CamerounWeb informait l'opinion des nouvelles résolutions prises par le Comité exécutif national (NEC) du Social Democratic Front (SDF) en prélude à l'élection présidentielle de cette année. Les candidats au sein du SDF doit déposer une somme non remboursable de 50 millions CFA. L'information fait polémique.
Le président du SDF Joshua Osih dont la proximité avec le régime du RDPC n'est plus un secret aurait conclu un nouveau deal avec Paul Atanga Nji, le ministre de l'administration territoriale. C'est ce que prétend le lanceur d'alerte Boris Bertold.
Yaoundé fait feu de tout bois pour contrôler les candidats qui pourront potentiellement affronter Paul Biya à l’élection présidentielle de 2025. Y compris tenter des manœuvres d’obstruction. Dans leur corbeille: Le SDF, indique la source
En effet doit se tenir le Congrès Extraordinaire du SDF pour designer le candidat à l’élection présidentielle. Les liens historiques entre le président national du SDF, Joshua OSIH et le cabinet civil de la présidence de la République sont un secret de polichinelle. Les deux entités font d’ailleurs affaire dans la location et entretien des avions. Sauf qu’il y a un enjeu plus grand faire gagner Paul Biya en 2025, précise le journaliste.
Ainsi, au cours des négociations qu’il a eu avec des membres du RDPC- gouvernement ( parti -État), notamment avec le ministre de l’Administration territoriale , Paul Atanga NJI qu’il rencontre régulièrement, Joshua Osih a dans un premier temps promis de tout faire éviter des remous au congrès extraordinaire pouvant potentiellement jeter de l’huile sur sa légitimité. Seul moyen: éliminer naturellement le résidu d’opposition qu’il lui reste ayant déjà exclu définitivement les ténors. Ainsi la caution pour être candidat au sein du SDF est de 50 millions FCFA non remboursable. Mais la contrepartie c’est l’argent. Ainsi, le ministre Atanga NJI a mis cette semaine à sa disposition une première partie de 80 millions Fcfa destinés au paiement de la caution de 50 millions Fcfa et les « frais d’entretien» des proches. Le reste suivra après le dépôt de la candidature et lorsque la date du congrès extraordinaire sera fixée, rapporte Boris Bertolt. .