Actualités of Tuesday, 10 July 2018
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La présidentielle qui s'annonce avec la convocation du corps électoral par le président Paul Biya entraîne déjà des spéculations dans tous les camps. Si pour les partisans du RDPC, la candidature de Paul Biya ne doit souffrir d'aucune contestation, des informations font état d'une probable candidature d'un anglophone en lieu et place de leur idole. Et c'est le president de la Commission nationale pour la promotion du bilinguisme et du multiculturalisme (CNPBM),Peter Musonge, qui serait l'heureux élu.
Ce dernier serait le candidat choisi par Paul Biya pour sa succession. Pour l'heure, l'information n'est pas confirmée par les instances du parti qui préparent activement le congrès de septembre en vue de choisir son candidat
pour la présidentielle du 07 octobre prochain .
Déjà mercredi dernier, Peter Musonge a reçu une une invitation à se rendre en France pour y découvrir le système des médiateurs de la République. C'était lors de la visite de l'ambassadeur de France au Cameroun, Gilles Thibaut, dans les locaux de ladite commission. «La médiation en France ne se passe pas seulement dans les ministères. Partout, il y a un médiateur de la République qui peut être saisi par quiconque. Il est assisté dans les régions, les départements et les communes par d’autres médiateurs. C’est un système important parce que quiconque qui s’estime discriminé pour des raisons variées au travail, de sexe, d’appartenance ethnique ou religieuse, peut saisir ce médiateur pour bénéficier d’une protection et voir ses droits garantis et rétablis le cas échéant. Ce système est intéressant pour le Cameroun aussi», a-t-il indiqué, au sortir de l’audience et après avoir signé le livre d’or.
Le mois dernier, la Commission Musongue s’est rendue en Suisse pour apprendre des pratiques suisses en matière de multiculturalisme. Ce pays compte, en effet, neuf (09) zones linguistiques culturelles qui sont: l’allemand, le français, l’italien, le romanche, le bavarois, le walser, le franco-provençal, le yiddish et le yeniche. La visite de la CNPBM s’inscrivait dans la suite d’un processus de collaboration noué avec la délégation fédérale Suisse au plurilinguisme