Le président du Mouvement patriotique pour le changement du Cameroun (MPCC) promet, s’il devient président du Cameroun en 2018, de relaxer toutes les personnalités actuellement incarcérées dans le cadre de l’opération épervier, qui vise les cadres coupables de corruption.

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« Je suis pour, la libération dès ma prise de fonction, de tous mes frères et sœurs emprisonnés dans le cadre de l’opération « épervier », et de tous ceux emprisonnés pour des raisons économiques » a lancé Jean Blaise GWET le 06 juin dernier face à la presse. Le président du MPCC tiendra à cette promesse à une condition ; « qu’ils [les inculpés, ndlr] rétrocèdent à l’État du Cameroun, les avoirs et biens volés au peuple camerounais. » de son avis, la solution n’est pas de mettre les cadres accusés de corruption sous les verrous « mais de récupérer les sommes détournées pour créer des industries et donner du travail à nos chômeurs. » a-t-il expliqué à la rédaction de 237online.

Le natif de Mbalmayo entend accorder la liberté à tous les prisonniers politiques et autres leaders d’opinion derrière les barreaux. Aussi compte il instaurer un statut spécial pour tous les anciens chefs d’Etat camerounais ainsi qu’à leurs familles. Dans ce sillage, l’homme politique a en projet de ramener personnellement la dépouille du regretté Ahmadou Ahidjo en terre natale, et d’organiser d’un deuil national à l’honneur de l’ancien président du Cameroun. Dans la mosaïque des propositions faites, on note qu’il propose également l’étude d’une Monnaie Africaine, qu’il est pour la double nationalité.

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A lui en croire, « Il est temps de faire rentrer à la maison (…) les talents camerounais expatriés, qui souhaitent participer à l’œuvre de construction nationale. » On retient également que le sexagénaire est pour une élection à deux tours et qu’il entend ramener le mandat présidentiel à 5 ans renouvelable une seule fois.