Actualités of Thursday, 12 April 2018

Source: cameroon-info.net

Présidentielle: le MRC choisit son candidat à sa prochaine convention

Maurice Kamto, président du MRC Maurice Kamto, président du MRC

Le week-end prochain s’annonce palpitant pour les membres et sympathisants du Mouvement pour la Renaissance du Cameroun, parti de l’opposition.
En effet, le parti de Maurice Kamto tient sa 2e convention, du 13 au 15 Avril 2018 au Palais des Congrès de Yaoundé. Le Directoire du MRC dit avoir pris toutes les mesures nécessaires y relatives, auprès de l’autorité administrative, conformément à la Loi.

La Convention est l’une des instances dirigeantes du MRC, parti politique fondé en 2012. Au menu des assises, le parti de la Renaissance planchera sur son offre politique sur la base de son socle idéologique humaniste de vivre-ensemble.

Le Projet de société toiletté sera la boussole du nouveau Président national et des membres du Directoire fraîchement élus. C’est également à l’issue de ces assises que le candidat à la présidentielle de 2018 sera connu. En effet, le président actuel, Maurice Kamto, va se présenter aux primaires de son parti, lors de cette convention.

«Je suis candidat à la candidature au sein de mon parti politique. J’espère qu’à l’occasion de la convention de mon parti, convention qui se tient en session ordinaire les 13, 14 et 15 avril prochains, je pourrai compter sur la confiance de mes camarades pour m’investir comme leur candidat», a-t-il laissé entendre sur le plateau d’une télévision locale le 1er mars dernier.

Après avoir déclaré forfait pour les élections sénatoriales du 25 mars 2918, Maurice Kamto avait rassuré que son parti participera bel et bien aux autres échéances à venir à savoir les législatives et la présidentielle. Même si ce dernier appelle à une coalition de l’opposition.

«A l’occasion de chaque élection on dit si l’opposition n’a pas un candidat unique elle va échouer. En fait c’est signer d’emblée l’échec de l’opposition puisqu’on sait qu’il n’y aura jamais de candidat unique. Et même si l’opposition parvenait à trouver un candidat unique, le pouvoir susciterai d’autres candidats pour qu’il n’y ait pas de candidats unique», explique-t-il.