Politique of Monday, 16 July 2018

Source: cameroon-info.net

Présidentielle: le candidature de Paul Biya est un acte méchant - PURS

C’est de la pure méchanceté ce que nous constatons avec Paul Biya - PURS C’est de la pure méchanceté ce que nous constatons avec Paul Biya - PURS

Paul Biya le président de la République du Cameroun en fin de mandat a « répondu favorablement à l’appel du peuple », en se portant candidat à sa propre succession, pour un autre mandat de 7 ans. Cette nouvelle qui continue à faire couler beaucoup d’encre, n’a pas laissé l’opposition indifférente. Pour le candidat du jeune parti de l’opposition crée en 2010, le Peuple Uni pour la Rénovation Sociale (PURS), Serge Espoir Matomba, certes le dépôt de la candidature de Paul Biya, vendredi dernier, n’est pas une surprise, mais c’est un acte qui démontre une fois de plus qu’il n’aime pas le Cameroun, encore moins les Camerounais. « Après avoir passé plus de 60 ans dans la haute administration, et plus de 36 ans comme Chef de l’Etat, il est inexplicable pour quelqu’un qui veut démontrer à un peuple qu’il aime, de se présenter encore à une fonction qu’il occupe depuis 36 ans. C’est de la pure méchanceté ce que nous constatons avec Paul Biya et il faut que le peuple réponde et sanctionne son comportement par les urnes», souhaite le candidat du Purs à la présidentielle 2018.

Alternance politique

Selon cet homme politique investi par son parti, le 10 Juin 2017, il est temps que le candidat du Rdpc soit mis en retrait. « Nous sommes prêts à voir Biya partir du pourvoir. Nous allons faire partir Biya à la retraite et il est obligatoire pour tout camerounais qui aime le Cameroun, de dire, nous allons contribuer pour la construction du Cameroun sans Biya », déclare le conseiller municipal de l’arrondissement de Douala 4e. En attendant le 7 octobre 2018, jour du scrutin, les hostilités ont d’ores et déjà commencé pour les partis politiques, et les Camerounais restent les seuls arbitres, qui vont trancher ou non pour une alternance politique.

Une alternance au pouvoir, c’est tout ce à quoi aspire ce parti d’opposition constitué en majorité des jeunes, qui prône la citoyenneté, le dialogue avec la jeunesse. Le PURS a fait également des propositions pour de meilleures perspectives d’avenir et une alternance politique, gage selon lui d’un meilleur Cameroun. Son porte étendard, par ailleurs premier secrétaire du parti, estime que le Cameroun souffre d’un profond problème de mauvaise gouvernance, d’où l’inéquitable partage des richesses. Dans un pays terni par le favoritisme, ce candidat né le 30 septembre 1979 à Douala d’un père agent de police et d’une mère au foyer, rêve de voir émerger la classe moyenne, contrairement à la distance qui oppose riches et pauvres observée dans la société camerounaise actuelle.

Ce chef d’entreprises que les injustices sociales, l’égoïsme, la corruption, la mauvaise répartition des richesses ont poussé dans la sphère politique, définit son engagement comme un canal pour instaurer la bonne gouvernance, qui d’après lui est la clé pour améliorer les conditions de vie des Camerounais, et particulièrement l’émergence de la jeunesse. Cumulant ainsi ses responsabilités d’opérateur économique à celles d’homme politique, et peut-être bientôt d’un « Président de la République », Serge Espoir Matomba originaire du département du Nkam, soutient qu’il « représente l’espoir d’un Cameroun florissant ». Une logique qui trouve ses prémices dans le projet de société du PURS, fondé sur le système éducatif.