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Actualités of Tuesday, 9 July 2024

Source: www.camerounweb.com

Présidentielle : un avocat donne le secret pour que Maurice Kamto soit candidat

Me Christian Ntimbane Bomo dénonce l'inapplicabilité des conditions d'investititure Me Christian Ntimbane Bomo dénonce l'inapplicabilité des conditions d'investititure

Me Christian Ntimbane Bomo, juriste et potentiel candidat à l’élection présidentielle de 2025, a souligné que le code électoral en vigueur n'impose pas la nécessité pour un parti politique d'avoir des élus pour présenter un candidat à l'élection présidentielle. Selon lui, cette condition est devenue obsolète.

D'après l'article 121 du Code électoral, un candidat peut être présenté par un parti politique ou se présenter en tant qu'indépendant, à condition de recueillir au moins 300 signatures de soutien. En l’absence de représentants des partis politiques au sein de l'Assemblée nationale, du Sénat, des conseils régionaux ou municipaux, l’exigence d’investiture par un parti politique est sans fondement juridique.

Me Ntimbane Bomo a expliqué que l’article 121 du Code électoral prévoit que les candidats peuvent être investis par un parti politique ou se présenter en tant qu’indépendant, nécessitant alors le soutien de 300 personnalités, réparties dans toutes les régions du pays. Cependant, le candidat investi par un parti politique non représenté au sein des institutions nationales doit également remplir les conditions applicables aux candidats indépendants.

Il a également précisé que, selon la Constitution camerounaise, les députés et sénateurs représentent l'ensemble de la Nation ou les collectivités territoriales décentralisées, et non les partis politiques. Par conséquent, les conseillers municipaux et régionaux n'agissent pas non plus en tant que représentants de partis politiques.

En conclusion, Me Ntimbane Bomo soutient que l'article 121 alinéa 2 du Code électoral, qui stipule que les partis non représentés au sein des institutions nationales doivent recueillir 300 signatures de soutien, régule une situation juridiquement inexistante. Cette condition ne peut donc être appliquée.