Actualités of Tuesday, 12 June 2018

Source: conseilafricaindesmedias.com

Présidentielle: voici comment les USA veulent pièger Paul Biya

J’ai suggéré au Président qu’il devrait réfléchir à son héritage - Peter Henri BARLERIN J’ai suggéré au Président qu’il devrait réfléchir à son héritage - Peter Henri BARLERIN

C’est un communiqué rendu public par l’ambassadeur Peter Henri BARLERIN, qui a fini par faire déborder le vase du gouvernement camerounais. « J’ai suggéré au Président qu’il devrait réfléchir à son héritage et à comment il veut que l’on se souvienne de lui dans les livres d’histoire », arguait la représentation diplomatique des Etats-Unis, vendredi 18 mai dernier, 24 heures après avoir été reçu en audience par le Président camerounais.

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La crise socio-politique dite anglophone aurait-elle pris des allures de fuite, où chaque état- fut-il puissance mondiale- aurait le droit de s’engouffrer dans la brèche pour saisir la mèche et attiser la flamme ? Certainement pas de toutes les façons, à en croire le Ministre de la communication du Cameroun. Réponse du berger à la bergère, Issa TCHIROMA BAKARY, a rappelé une fois de plus qu’étant un état « souverain », le Cameroun n’est « pas disposé à accepter quelque diktat que ce soit de telle ou telle puissance ». Après 36 ans aux commandes de la plus haute fonction de l’état, le Président Paul BIYA peut se targuer d’avoir expérimenté les rouages en matière de politique nationale et internationale. Le porte-parole du gouvernement camerounais a ajouté que Paul BIYA « entrera dans l’histoire par la grande porte, parce qu’il est conscient de sa responsabilité ». Et si le refrain du « BIYA must go » était jusqu’ici légitimement chanté par une chorale savamment orchestrée par les partis de l’opposition, il semble sonner cependant comme une fausse note lorsqu’il sort de la bouche d’un pays étranger.

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Si le lion d’Etoudi reste silencieux au passage du faucon, c’est sans doute pour mieux rugir à l’annonce de la colombe.

Les livres d’histoire retiendront un héritage à la manière dont seul, l’actuel Président camerounais, voudra qu’on l’écrive.