Un scandale de pédophilie (paraphilie caractérisée par l'attirance sexuelle ou par des sentiments amoureux persistants d'un adulte ou d'un adolescent envers les enfants) secoue le football camerounais depuis les révélations explosives du journaliste d’investigation français indépendant Romain Molina appuyées par le lanceur d’alerte camerounais Boris Bertolt.

L’autre lanceur d’alerte très suivi sur les réseaux N'zui Manto dévoile jeudi le 15 décembre 2022 qu’il y a plusieurs responsables du football de jeunes concernés par cette affaire rocambolesque.

Le premier nom cité était Guy Alain Kandem, président de Capefoot qui est une académie de football réputée dans la ville de Bafoussam.

N'zui Manto fait une précision importante. Il dit que Tefouet Kael est aussi mouillé jusqu’au coup. L’homme serait également impliqué dans la maltraitance des jeunes.

« Pédophilie et homosexualité dans le football camerounais : un autre entraîneur de football qui a sexuellement abusé de plusieurs garçons en fuite en Guinée équatoriale », écrit l’informateur susmentionnée.

Manto ajoute qu’il « s'appelle Tefouet Kael, surnommé lui aussi "Capello" comme le pédophile de Bafoussam, il entraînait des jeunes de DAG 2000 (deuxième division) à Douala ».

« "Il me présentait à tout le monde comme sa femme". Des témoignages d'anciens joueurs accablent désormais ce prédateur qui après plusieurs frasques sexuelles s'est enfui en Guinée équatoriale. Capello de Bafoussam lui aussi s'apprête à fuir le pays. J'encourage ses victimes à s'exprimer », exprime le lanceur d’alerte.

« Décidément le nom de code c'était Capello. Regarde-moi son visage compliqué on dirait trois appels en absence. Ce criminel mérite être sévèrement châtié. Franchement vivre au Wanderfulkistan est devenu un cauchemar », commente un observateur en ligne.

Le choc est grand au sein du public : « Seigneur des enfants innocents qui ne demandent qu'à suivre leur rêve ; à cause de cela plusieurs parents ne peuvent pas confier leurs enfants entre les mains de ces assassins ; et comment veut-on que le football camerounais évolue alors que les talents sont tués avant même leur naissance ? ».