Le ministre camerounais délégué de la Justice, Jean de Dieu Momo a été écopé d'une condamnation par la justice française rapporte Jeune Afrique.
Le ministre délégué auprès du garde des Sceaux camerounais a lui-même eu affaire à une autre justice, celle de la France. Il écope de plusieurs milliers d’euros d’amende, de dommages et intérêts et de frais de justice, écrit le média qui se veut panafricain.
C’est devant la 17e chambre correctionnelle du tribunal judiciaire de Paris que Jean de Dieu Momo vient d’écoper, en délibéré, de 1 000 euros d’amende, 4 000 euros de dommages et intérêts à verser à sa victime et 2 000 euros de frais de justice à rembourser.
De quoi est-il accusé ?
"Laissez-moi avec la guenon qu'on termine cette querelle", avait-il écrit le 1er mai 2020 sur un groupe Whatsapp d'avocats et de juristes camerounais ou d'origine camerounaise dénommée Félicité Zeifman.
« Lors de l'audience au tribunal judiciaire de Paris, le 27 septembre, Félicité Zeifman avait expliqué qu'elle ne connaissait pas personnellement le ministre, mais qu'il développait une particulière animosité à son égard parce qu'elle était la fille d'une personnalité importante du Cameroun et qu'elle se positionnait comme une opposante au pouvoir en place » mentionne Africanews.