Le 19 juillet 2024, les avocats de la Fédération camerounaise de volleyball, dirigée par Bello Bourdane, ont déposé une plainte avec constitution de partie civile auprès du Tribunal de grande instance du Mfoundi. Cette action fait suite à la diffusion de rumeurs concernant un supposé scandale sexuel au sein de la fédération.
Les journalistes Raoul Christophe Bia et Serge Tamba, ainsi que cinq autres personnes, dont Richard Naha et les directeurs de publication des médias en ligne "Cam Volley" et "Cameroun Web", sont accusés par la fédération de "coaction de fausses nouvelles, publications obscènes, dénonciations calomnieuses, diffamations et injures". Selon la plainte, ces individus auraient relayé des rumeurs selon lesquelles certains responsables de la fédération auraient enceinté cinq jeunes volleyeuses de moins de 18 ans.
Raoul Christophe Bia, journaliste à la web télé panafricaine Média Afrique News, est particulièrement incriminé pour avoir diffusé ces rumeurs à l'international via un reportage. Serge Tamba, animateur, et Richard Naha, journaliste sportif, sont accusés d'avoir conçu et diffusé des contenus écrits et vocaux à partir de leurs pages Facebook soutenant ces allégations. Les directeurs de "Cam Volley" et "Cameroun Web" sont, quant à eux, mis en cause pour avoir publié des articles sur ces accusations sans apporter de preuves.
Les avocats de la Fécavolley estiment que ces actes portent gravement atteinte à l'honneur et à la réputation des dirigeants de la fédération, causant un préjudice considérable tant au niveau national qu'international. Ils demandent donc au président du Tribunal de grande instance d'ordonner l'ouverture d'une information judiciaire contre les sept personnes mises en cause.