Actualités of Tuesday, 22 February 2022

Source: www.camerounweb.com

Prison centrale de Kondengui : voici les nouvelles mesures prises contre l’utilisation des téléphones portables

De nouvelles mesures disciplinaires ont été instaurées De nouvelles mesures disciplinaires ont été instaurées

Une note de service a été commise par l’intendant


De nouvelles mesures disciplinaires ont été instaurées


Tout contrevenant devrait être enchaîné dans une cellule disciplinaire


Tout contrevenant aux nouvelles dispositions prises par l’intendant de la prison centrale de Kondengui pourrait « être enchaîné dans une cellule disciplinaire, être transféré dans d'autres quartiers (être) suspension de toute forme de visite et de communication pour une durée d'au moins 1 à 3 mois, être exclu de toute forme de visite et de communication pour une durée d'au moins 1 à 3 mois, être exclu de toutes les visites et communications ».
C’est un nouveau tour de vis appliqué aux détenus de la prison centrale de Yaoundé, au quartier Kondengui. Une note de service commise par l’intendant de ce pénitencier instaure de nouvelles sanctions disciplinaires contre « tout détenu (…) trouvé en possession d'un téléphone ou de tout autre objet ou substance prohibée ».

Des chiffres non actualisés de l’administration pénitentiaire font état d’environ 4000 prisonniers à la prison de Kondengui pour 1000 places à l’origine. Depuis quelques années, l’administration pénitentiaire lutte contre la fuite d’images de la prison qui, pour la plupart, montrent des conditions de détention jugées « inhumaines » par la société civile.

L’une des premières victimes de la lutte contre l’utilisation des téléphones portables à la prison centrale de Kondengui, c’est Amadou Vamoulké qui est désormais coupé du reste du monde. Dans le but de mettre l’ex-patron de la Cameroon Radio and Television (Crtv) hors d’état de nuire, le régisseur de la Prison de Kondengui a ordonné une fouille systématique de sa cellule. Résultats des courses, ses deux téléphones portables et ses documents dont on ignore la nature ont été emportés. Derrière la perquisition de la cellule de Vamoulké, nombre de gens voient la main du pouvoir. A leur avis, Yaoundé veut museler l’ancien Directeur Général de la Crtv.

Selon Reporters Sans Frontières (Rsf), Vamoulké est arbitrairement détenu.
Il n’a pas été jugé depuis 2016 faute de preuves. L’ancien Directeur Général de la radiotélévision publique camerounaise s’est déjà présenté plus de 45 fois devant les juges. Rsf affirme que Vamoulké connaît mieux les recoins de la Prison de Kondengui et du Tribunal Criminel Spécial (Tcs) de Yaoundé que sa propre maison, qui était en travaux au moment de son arrestation le 29 juillet 2016. Il a dirigé la Crtv entre 2005 et 2016.