Isidore Tameu, l’influenceur et manager de l’artiste Tenor, a dit il n’y a pas longtemps ce qui suit : « Je ne sais pas qui veut ma mort dans ce pays mais je commence à me sentir mal. Trois jours de détention. Sans mandat, sans plainte, sans plaignant. Je ne sais pas ce qui se passe mais je ne me sens plus en forme ».
L’activiste Jorel Jacques Zang lui riz en plein nez : « Tu disais que quoi ? Tu pleurais quoi ? Tu fais pourtant partie de ces personnes qui, quand on leur demande de dénoncer les injustices au Cameroun, elles disent qu'elles ne font la politique.
Toi ce Tameu tout particulièrement, tu avais dit que le pays est bien géré non et que les opposants sont des pacotilles. Tu as oublié tes mots et des sorties méprisantes sur la diaspora du changement ?
Trois jours en cellule sans mandat mais c'est petit pour toi. On devait même t'envoyer au Kosovo pour que tu sentes un peu ce que ça fait de subir les injustices au Cameroun.
Le Cameroun est debout et la justice est équitable pour tous. Arrête de salir le Cameroun. On devait même t'envoyer à Kondengui (prison de Yaoundé, ndlr) car tu veux déstabiliser notre pays. Tu n'as rien vu encore. PS : ah oui, chacun va goûter son indignation sélective au Cameroun ».
Des sources indiquent que le manager de Tenor est au bord des larmes, il n’a jamais envisagé qu’on pourrait lui faire une telle chose.