Notre rédaction vient d’être saisie par une alerte concernant une situation assez déplorable que vie actuellement un jeune éleveur camerounais. Selon le lanceur d’alerte, le jeune en question est injustement, séquestré et torturé injustement depuis plusieurs mois à la prison de Ngaoundéré
ALERTE / URGENT
UN JEUNE ÉLEVEUR CAMEROUNAIS ARRÊTÉ INJUSTEMENT, SÉQUESTRÉ ET TORTURÉ INJUSTEMENT DEPUIS PLUSIEURS MOIS À LA PRISON DE NGAOUNDÉRÉ
Ce soir je voudrais vous parler de Ali en première image ci-dessous. Ali est un jeune éleveur de la communauté Mbororo dont les bétails ont été confisqués et lui détenu arbitrairement, séquestré et torturé à la prison de Ngaoundéré.
Vous vous poserez la question de savoir pourquoi il a été arrêté et pourquoi il est encore en prison.
Selon les informations qui nous ont été rapportées par de sources familiales, tout commence le 19 mars 2022 à Billassaro, un petit village de l'arrondissement de Ngan-Ha, une commune du Cameroun située dans la région de l'Adamaoua et le département de la Vina. Ali, son frère Hamadou Bello et son oncle Garba promenaient paisiblement les troupeaux en brousse lorsqu'ils se sont fait enlever, ligoter et conduire à la Brigade territoriale de gendarmerie de Ngan-Ha par des agents de la mairie de ladite localité, des gendarmes et le Chef de Centre vétérinaire et leur troupeaux confisqués.
L'oncle et le frère aîné de Ali ont supplié leurs bourreaux de laisser au moins ce dernier aller prendre soins des femmes et enfants abandonnés en brousse au moment de leur enlèvement.
C'est ainsi que Ali est donc libéré à la condition de se taire et de ne pas ébruiter l'affaire. Plusieurs jours après, constatant que Garba et Hamadou Bello avaient été conduits à la prison de Ngaoundéré, Ali a bravé la loi de l'omerta et grâce à une âme charitable est allé à Ngaoundéré rencontrer le chef de la communauté Mbororo à qui il a tout raconté. Les bourreaux ayant remarqué que Ali a raconté ce qui s'est passé, l'ont illico presto arrêté de nouveau et écrouer injustement et arbitrairement à la prison de la capitale de la région de l'Adamaoua.
Ces bourreaux qui ont par ailleurs spolié les bœufs de leurs victimes ont maquillé leur forfait en prétendant que Ali avait volé les bœufs et qu'il s'était rebellé contre la décision du procureur de la République de Ngaoundere.
Depuis lors, le tribunal n'arrive pas à le juger parce que le maire de Ngan-Ha en seconde image ci-dessous qui est miraculeusement le plaignant dans cette affaire et qui a constitué un avocat refuse de comparaitre aux audiences laissant prospérer un dilatoire perpétuelle et infini. Ce mardi encore une audience été prévue au tribunal de Première Instance de Ngaoundéré, mais comme à l'accoutumée, le maire a brillé par son absence empêchant l'ouverture des débats.
Me Cheikh Ali Alassad, l'avocat qui s'est constitué pro bono pour défendre ce jeune compatriote a sollicité au juge qu'il soit décerné un mandat d'amener contre Mahamadou Awalou, le maire de Ngan-Ha.