L'arrestation par la police camerounaise, il y a 24 heures d'une activiste panafricaine de nationalité tchadienne à Yaoundé, met en exergue un plan d'élimination des personnes critiques envers le régime des Deby au Tchad.

Une étudiante tchadienne nommée Maïmouna Gombo en deuxième année, est décédée ce mardi 15 avril 2024 suite à un accident de la route à l'entrée de Maroua.

Selon les informations, elle avait quitté Kousseri pour se rendre à Maroua pour ses études.

Il y a à peine 24 heures, on annonçait également l'assassinat d'un étudiant tchadien dans des circonstances troubles. Togoum Ben Pharel, étudiant tchadien en Master 2 Géologie à la Faculté de sciences de l’Université de Dschang, a été retrouvé mort le 16 avril 2024 à la sortie de Keleng, derrière le campus de l'université de Dschang.

Le corps était couvert de sang, cela serait dû à des coups de couteau infligés.

Le corps a été déposé à la morgue de l'hôpital régional de Dschang.

Le cas Oualoumi Daîpah

L'activiste tchadienne qui étudie à Yaoundé, a été arrêtée dans la journée du mardi 16 avril par la police camerounaise et est sur le point d'être extradée vers le Tchad. Oualoumi est une panafricaniste, une activiste très engagée dans la lutte contre la dictature des Deby au Tchad.

Très fan de Nathalie Yamb, Franklin Nyamsi et de Kemi Seba, l'étudiante en Master 1 en Droit des affaires à Yaoundé, multiplie des apparitions sur TikTok où elle dénonce la mauvaise gouvernance et la présence française au Tchad.