L'idée d'un prochain coup d'Etat au Cameroun, après celui du Gabon a été tuée dans l'œuf par Paul Biya et ses lieutenants.

Après le remaniement qui risque de décourager les hauts gradés qui pourraient être manipulés par l'occident ou seraient tentés de renverser le président, place désormais à la manœuvre psychologico-communicationnelle des cadres du régime pro-Biya.

Hier dimanche sur les médias, principalement sur les plateaux télé débats, plusieurs acteurs ont annoncé l'impossibilité d'un coup d'Etat au Cameroun et l'arrestation de toutes les personnalités qui feront l'apologie d'un renversement de Paul Biya et de son régime.

L'une des sorties les plus remarquées sur ce point est celle de Chuo Walters dans Canal Presse sur Canal 2 Internationale hier dimanche 03 septembre.

«Il n’y aura pas de coup d’Etat au Cameroun. On a déjà bloqué ça. La garde présidentielle est bien équipée, elle peut protéger Yaoundé à elle seule pendant 03 mois. Elle est plus forte que toute l’armée camerounaise. Ceux qui feront l’apologie du coup d’Etat seront enfermés », a déclaré l'analyste politique.

Et pourtant, c'est la garde présidentielle de Bongo en qui il avait une confiance aveugle qui l'a renversé. Est-ce que Biya peut jurer de la fidélité de tous les cadres de la garde présidentielle? Tout homme doté de raison répondra que non. On se demande sur quoi compte vraiment les pros-biya pour faire de telles déclarations.