Actualités of Wednesday, 12 February 2025

Source: www.camerounweb.com

Propagation de la haine : le MRC avertit les médias incitateur au génocide

Le MRC va quitter les plateaux promoteurs de la haine Le MRC va quitter les plateaux promoteurs de la haine

Le MRC ne compte plus tolérer les propos tribalistes et appels à la haine sur les médias. Dans un communiqué, le parti envoie un message d’avertissement.

COMMUNIQUE

DEVANT LA DEFAILLANCE ORGANISEE DES DIVERS ORGANES DE L'ETAT, EN PARTICULIER DE L'ADMINISTRATION TERRITORIALE, DE LA JUSTICE, DE LA COMMUNICATION ET DU CONSEIL NATIONAL DE LA COMMUNICATION DANS LA LUTTE CONTRE LA HAINE ET LA STIGMATISATION TRIBALES, LE MRC PREND SES RESPONSABILITES REPUBLICAINES CONTRE LES MEDIAS INCITATEURS AU GENOCIDE..

Le MRC constate, pour le déplorer, qu'en cette année électorale 2025, comme en 2018 déjà, certains médias au service du pouvoir en place ont décidé de semer, plus que par le passé, la haine et la division parmi les Camerounais.
Sans être inquiétés par quiconque, même pas par le Conseil national de la communication qui est pourtant l'organe de régulation des médias, ni le Gouvernement, en particulier les autorités administratives et judiciaires, des médias audiovisuels et certains journaux se sont spécialisés dans la stigmatisation et l'incitation ouverte à la haine tribale.
Leurs cibles sont: une communauté ethnique, un homme, candidat au scrutin présidentiel à venir, dont le crime est d'être originaire de cette communauté ethnique: Maurice KAMTO; et un parti: le MRC dont les militants sont traités comme des déchets et évoqués comme des étrangers qui ne seraient qu'une tolérance au sein de la nation camerounaise.
Face à cette situation, le MRC ne peut plus laisser faire ces médias qui rappellent les médias des "Milles collines" qui instiguérent le génocide au Rwanda, comme lors de l'élection présidentielle de 2018.
Même s'ils bénéficient de la protection assumée et néanmoins honteuse de l'État, notamment de l'administration territoriale, de la justice du Conseil national de la communication pour ineculer avec autant de zèle le poison de la haine tribale, la division entre les Camerounais et tenter de décrédibiliser la candidature du candidat du MRC au scrutin présidentiel à venir, le Président Maurice KAMTO, le MRC ne les laissera plus agir sans conséquences pour eux.
Sans être exhaustif, ces médias du génocide programmé sont, sans être exhaustif: la CRTV télévision et radio, Cameroon Tribune, Vision4, InfoTV, Bnews, LTM, STV. Le MRC informe le public que comme la justice aux ordres du régime RDPC. protège ces criminels qui portent atteinte à la cohésion nationale, il mettra en place une équipe pour identifier tous les panelistes haineux qui écument les plateaux de télévision et de radios, la presse écrite et les réseaux sociaux pour distiller la division, mentir et diffamer le Président National du MRC, Pr Maurice KAMTO. Chacun doit savoir que même si c'est après le pouvoir tribaliste en place actuellement, sous lequel ces criminels en mission
politique pour le RDPC jouissent de protections diverses, il viendra un jour où ils répondront de leurs forfaits et des préjudices moraux graves qui en découlent.
Les médias non listés ici sont prévenus que les représentants du MRC présents dans leurs panels de débats se réservent désormais le droit de quitter immédiatement leurs plateaux dès lors qu'un de leurs invités tiendra le moindre propos tribaliste.

De même, le représentant du MRC quittera immédiatement tout débat où un intervenant, représentant de parti au pouvoir, le RDPC, leurs alliés officiels ou non, un chroniqueur, présentateur etc tient ou relaie simplement les messages de nature à diviser les Camerounais.

Il appartient désormais à chaque média qui conserve encore, au regard du présent communiqué, la possibilité d'inviter les représentants du MRC à participer à un débat, d'assurer effectivement la police citoyenne et républicaine de leurs plateaux.

Tous les militantes et militants du MRC sont tenus de respecter scrupuleusement les directives contenues dans le présent communiqué, faute de quoi ils s'exposent aux sanctions disciplinaires prévus par les textes du parti.