Actualités of Wednesday, 26 April 2023

Source: www.camerounweb.com

Propos tribaliste : Vincent Sosthène Fouda prend la défense de Claude Abe

L'homme politique affirme son soutien à la liberté universitaire L'homme politique affirme son soutien à la liberté universitaire

Selon l'homme politique, la liberté universitaire est cruciale pour permettre aux universitaires de mener des recherches sur des sujets controversés ou impopulaires sans être influencés par des pressions politiques ou économiques. Cette liberté, d’après Sosthène Fouda est la récompense ultime du monde universitaire, car elle permet aux chercheurs de poursuivre leur passion et de contribuer à l'avancement des connaissances.

Toutefois, il souligne que la liberté universitaire ne doit pas être confondue avec la liberté d'expression, qui est un droit fondamental dans toute démocratie. En soutenant le professeur Claude ABÉ, l'homme politique affirme son soutien à la liberté universitaire et appelle à protéger la recherche contre toute forme d'influence extérieure.


Le but de la liberté universitaire est de nous assurer que nous, en tant qu’universitaires, pouvons être libres de faire des recherches sur des sujets qui pourraient être autrement l’anathème de l’influence étatique, économique ou autre. Cette liberté est la récompense ultime du monde universitaire : nous pouvons étudier, faire des recherches et enseigner sur des sujets qui nous passionnent, même si nos employeurs ne voient pas l’utilité de notre travail.

La liberté universitaire n’est pas la même chose que la liberté d’expression. La liberté d’expression est le droit fondamental des citoyens dans toute démocratie de s’exprimer publiquement, et ce, sans avoir à subir de répercussions politiques ou juridiques pour leurs propos, tant et aussi longtemps que ces paroles ne peuvent être raisonnablement considérées comme une incitation à des actions illégales.

La liberté d’expression ne garantit à personne un emploi ou le droit d’éviter d’être critiquée en personne ou dans les médias. Une fois que cela est dit, il ne me semble pas judicieux de rentrer dans des polémiques à la petite cuillère. Brandir au nom de la tribu une menace de désinscrire les enfants d’une tribu d’un établissement d’enseignement parce qu’un enseignant de cet établissement aurait tenu des propos jugés délictueux par un groupe de parents vise à imposer au savoir la dictature financière comme principe de construction du savoir. Je ne saurai le cautionner. J’apporte donc mon soutien au professeur Claude ABÉ et la mise au point du recteur de l’université catholique de Yaoundé ne change rien à ce fait.