Actualités Régionales of Saturday, 24 October 2015

Source: L'Epervier

Prostitution à la prison de Kondengui

Photo d'archive utilisée juste à titre d`illustration Photo d'archive utilisée juste à titre d`illustration

Selon les informations puisées auprès des détenus et certains geôliers, une gardienne de prisons en service au laboratoire de l’infirmerie serait au centre d’un commerce sexuel qui lui procurerait beaucoup d’argent.

Tout ce qu’on sait pour le moment est que la principale mise en cause est infirmière, gardienne chef de prisons en service au laboratoire, dont l’activité fait couler beaucoup d’encre et de salive au cœur de ce pénitencier. A titre de rappel, le sexe reste jusqu’à preuve du contraire prohibé au sein de cet univers carcéral.

L’alcool, la drogue, la cigarette sont infiltrés sans aucun contrôle remarquable au point où les geôliers eux-mêmes ont du commerce de ces stupéfiants leur principal business. Affectée à l’infirmerie de la prison centrale de KONDENGUI au service du laboratoire, en 2011, la dame en question la trentaine sonnée, attirerait tout le personnel ainsi que les détenus du fait de ses formes physiques impressionnantes qui ne laissent personne indifférent.

Elle serait la concubine d’un responsable bien influent au ministère de la justice, raison pour laquelle les dégâts qu’elle commet passent comme de l’eau sur les roches. Dans son mode de fonctionnement, elle introduit les femmes détenues dans son box du laboratoire et appelle au téléphone ses clients détenus contre une somme de 15.000 FCFA en 20 minutes. Le système fonctionne comme suit, vous allez au laboratoire faire des examens aussitôt sur les lieux vous rencontrez votre vis-à-vis et la gardienne prend soin de jouer la sentinelle.

A titre de rappel, le laboratoire de l’infirmerie se trouve à l’intérieur du quartier féminin, on peut entrer à l’infirmerie et se retrouver au hall qui longe l’entrée du quartier féminin. De l’autre côté, la gardienne chef en question ne s’arrête pas là, les prisonniers de luxe capables de lui verser 50.000 FCFA peuvent soulager leur besoin libidineux en toute discrétion.

Mais il faut noter que non seulement cette infirmière ne travaillerait pas seule, le mauvais partage du butin à chaque fois qu’elle opère, l’aurait mis en desacord avec une collègue qui a tout déballé. Avec cette nouvelle forme de gestion à la prison centrale de KONDENGUI, inutile de s’interroger de nouveaux comment les détenues tombent enceinte constamment et accouchent des bébés prisonniers.

Dans notre prochaine publication, nous ne manquerons pas de vous dévoiler l’identité de cette dame qui aide les détenus à raccourcir leurs peines. Ses tenues indécentes sont un message pour ceux là qui réfutent la thèse selon laquelle les apparences sont trompeuses.