Une rafle a été effectuée dans la nuit de samedi à dimanche dernier dans toutes les boites de nuit et snack-bars de la ville. Selon une source sécuritaire, la menace d’une attaque pèserait sur le chef-lieu du département de l’Océan.
Les services de renseignements de la ville de Kribi, et même ceux de Yaoundé auraient reçu l’information selon laquelle des personnes encore non identifiées et présentées comme des membres de la République d’Ambazonie seraient entrées dans la ville avec un important stock d’armes de guerre et de munitions. Ces personnes s’apprêteraient ainsi à semer le chaos et la désolation au sein de la population, et à frapper certains points névralgiques de la ville.
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Ces donc pour traquer ces présumés fauteurs de trouble qu’une battue a été organisée dans la nuit de samedi à dimanche dernier par les forces de maintien de l’ordre de la ville, conduites par le commissaire central, le commissaire principal de police Raymond Maan. Selon Le Messager du lundi 10 Septembre 2018, l’opération a commencé aux environs de deux heures du matin avec des centaines de policiers et gendarmes qui ont pris en étau toutes les boites de nuit et les snack-bars de la ville, sans exception.
Près de mille personnes ont ainsi été conduites au commissariat central de Kribi. Plusieurs ont été relâchés après identification, tandis que d’autres sont encore gardés à vue. Il s’agit de ceux qui n’ont pas pu présenter une carte d’identité, ou des individus suspects ne possédant pas de documents ou ne justifiant pas d’un repère, apprend-on.
Le Messager fait savoir qu’à Kribi, la psychose est d’autant plus grande que le Chef de l’Etat est annoncé dans la ville dans le cadre de sa campagne présidentielle. Paul Biya viendra inaugurer le port de Kribi. Pour certains, cette rafle servirait à donner plus de sécurité au Chef de l’Etat comme c’est le cas à chaque fois qu’il est va se rendre officiellement dans une ville.