La décision de Samuel Eto'o de se mettre en retrait de la tanière des Lions crée des polémiques. Le rappeur Valsero estime que le président de la FECAFOOT qui a été jusqu'à présent omniprésente dans les activités de l'équipe nationale veut fuir ses responsabilités après la défaite du Cameroun face à la Suisse. Pour l'artiste, Samuel Eto'o est le seul comptable de la performance des Lions Indomptables du Cameroun durant la Coupe du Monde Qatar 2022.

« La responsabilité tu l’assume. Ne t’inquiète pas si tu veux, porte même le maillot. Tu as porté le maillot pour t’entrainer pourquoi tu ne dois pas jouer aussi. Tu es le président, manager sélectionneur. Il ne faut pas se tromper. La classe n’achète pas tout. Il y a des choses que l’argent n’achète pas », a-t-il déclaré dans une vidéo devenue virale sur les réseaux sociaux.


Achat de conscience


Pour Valsero, Samuel Eto’o a commis une grave erreur en minimisant l’enjeu de la Coupe du monde. Il rappelle à l’ancien Lion Indomptable du Cameroun que l’argent ne peut pas tout acheter. « « L’argent peut acheter les amis, l’argent peut acheter les âmes des gens, mais l’argent ne te donnera jamais la grandeur. La première erreur que tu as commise c’est de minimiser l’enjeu de la coupe du monde. Tu as réduit l’enjeu de la coupe du monde en ta petite personne », poursuit-il.

En effet pour gagner la Coupe du Monde, il faut juste gagner 7 matchs selon Samuel Eto’o. Cette analyse simpliste de la plus grande compétition de football au monde joue aujourd’hui contre le président de la Fecafoot.

« Il faut qu'on travaille pour devenir numéro 1. Très souvent des gens se disent que gagner une coupe du monde, c'est presque impossible l'Afrique. Mais je vous dis que c'est possible. C'est une compétition à 7 rencontres. 7, pas 200. Le meilleur des 7 (rencontres ndlr) devient champion du monde. C'est ce que les Africains doivent penser. Je rêve que ce soit mon pays le Cameroun mais c'est d'abord l'Afrique. Il faut que l'Afrique soit au podium et comme numéro 1 », avait déclaré Samuel Eto’o.