• Une nouvelle poignée de militants du MRC a été libérée
• Ces militants ont été sortis de Kondengui hier jeudi 16 décembre dans la nuit
• Plusieurs autres sont toujours en prison
L'un des avocats des militants du MRC arrêtés dans le cadre de manifestations de 2020, Me Kengne Fabien a annoncé de vendredi matin, la libération de 4 autres détenus.
"Yondjo Sidonie et trois autres de mes clients et amis politiques ont recouvré la liberté hier tard dans la nuit, après un séjour de plus de 14 mois dans la prison infecte de Douala, sur les diligences continues de notre coordo du Collectif d'Avocats Sylvain Souop pour le Littoral, le Brillant Me Gabriel KONTCHOU. On avance. "Rien n'est jamais fini tant que tout n'est pas fini", a écrit Me Kengne dans une publication sur sa page Facebook.
Arrêtés puis détenus suite aux manifestations pacifiques organisées en septembre 2020 certains militants du Mouvement Pour la Renaissance du Cameroun (MRC) ont été condamnés à de lourdes peines de prison.
Parmi eux, figure un jeune nommé Salomon Béas. Il a écopé de 03 ans de prison ferme. Malgré cette condamnation, ce dernier a trouvé la force d'adresser un message à l'endroit du peuple camerounais depuis les geôles de la prison centrale de Douala.
Dans son message, Salomon Béas a exhorté les Camerounais à poursuivre le combat pour l'instauration d'un Etat de droit et la démocratie.
"Nous nous sommes rendu compte du vide et du chemin qui reste à parcourir pour fonder une nation solide, un Etat de droit et une République où les citoyens sont fiers de vivre en toute convivialité. Il est plus que urgent que les camerounais de tous bords et partout dans le monde se rendent compte de
l'ultime nécessité de s'engager et de s'impliquer dans la vie politique , économique et sociale de notre pays pour ne pas laisser la place à ceux-là même qui ont implanté les bases et le ciment de la dictature qui a aujourd'hui nous a divisée et plongé notre pays dans les abîmes.
"Nous devons nous mobiliser en mettant de côté tout ce qui peut nous diviser et nous éloigner de l'objectif essentiel car le Cameroun est plus grand que tout ceux qui diluent, polluent ou dénaturent la lutte en utilisant quelques moyens que ce soit et surtout le tribalisme qui reste encore l'arme fatale utilisé par
l'oppresseur auront tout simplement des comptes à rendre face à l'histoire", peut-on lire entre autres dans sa publication.